Startups : l’avenir en marche Chaque année, Laval Virtual organise un concours dédié aux start-ups. Celles-ci y gagnent l’opportunité d’une bonne visibilité sur le salon, tout en ne payant que des frais de dossier, sans avoir à financer le stand. Une aubaine pour des entreprises qui viennent de se lancer, voire qui ne sont pas encore créées. Voici une sélection de ces jeunes entreprises : Smart Pixels se positionne sur le secteur du projection mapping. Leur offre : de la projection directement sur les objets, avec un système de reconnaissance et suivi des mouvements (une caméra de type Kinect est utilisée). Mieux : via une application, un contact avec l’objet/le plan sur lequel il est posé ou encore avec des objets tiers (à l’aide de la technologie RFID), on pourra lancer des actions. De quoi proposer un configurateur ou des animations ludiques. Cette offre a de quoi séduire : outre l’aspect ludique du projection mapping, l’approche de Smart Pixels autorise le contact direct avec l’objet. |
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RealityTech, issue d’un projet de l’INRIA, a développé une solution de projection interactive complète sur laquelle l’équipe travaille depuis environ 4 ans et demi. La cible visée à l’heure actuelle : les développeurs (l’API est en Processing). L’objectif à terme, profiter de la chute des coûts matériels pour abaisser le prix encore élevé du produit (plusieurs milliers d’euros). Une des applications visées : les jeux de plateau. |
3D Sound Labs se positionne sur le son spatialisé et propose deux offres distinctes : – 3D Sound Labs propose également un SDK en C/C++, le VR Audio Kit. Il permet d’intégrer les technologies 3D Sound Labs pour des projets Windows, OS X, iOS, Android. Un plugin Unity est disponible, et une version Unreal Engine arrivera bientôt, nous a promis 3D Sound Labs. Le tout peut fonctionner avec n’importe quel casque audio. |
Le modèle économique retenu est celui du freemium : le SDK est gratuit, mais payer permettra de disposer de fonctionnalités plus poussées, en particulier en ce qui concerne les performances. Il faut savoir le système s’appuie sur le CPU, avec une qualité (et donc un besoin de puissance de calcul) qui pourra être adaptée au support visé (par exemple, on abaissera la précision sur un smartphone). Ce genre d’approche est à suivre de près : le son est très clairement un des outils principaux pour guider l’attention du spectateur dans des applications et films en réalité virtuelle, et permettent de lui indiquer où se trouve l’action, donc de guider son regard. |
Artenpik, jeune société basée à Tourcoing, proposait une démonstration de réalité augmentée. Une tablette pointée vers une reproduction de tableau laissait apparaître des animations : un projet mis en place pour le Musée La Piscine de Roubaix. Artenpik s’intéresse en particulier aux adeptes de street art : son approche pourrait alors permettre de créer des parcours dans les rues, d’augmenter des oeuvres. |
Le business model reste à définir, même si des solutions sont envisagées (comme une version premium qui proposerait plus d’options, des partenariats, du travail avec des marques). L’application n’est encore qu’un prototype, mais devrait rapidement s’ouvrir à tous. Les artistes pourront déposer un marqueur, une animation associée (vidéo, son, voire scène 3D à terme). L’idée sera également de mettre en relation les artistes, toujours dans une optique de communauté. |
Dans un tout autre domaine, Holodia propose une solution de fitness en réalité virtuelle. |
Le système est proposé en location, sous forme de service tout compris (maintenance incluse). Les sessions sont courtes, ce qui évite les problèmes de buée sur le casque. Côté hygiène, Holodia propose lingettes ou protections : pas de contact de la sueur de l’utilisateur précédent, donc. |
Recherche Avant d’entamer le compte-rendu des conférences, nous finissons cette visite des stands en compagnie de CIREVE (Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle), qui n’est pas une entreprise mais une structure fédérative de recherche. CIREVE s’est récemment équipée d’une imposante salle de réalité virtuelle de type CAVE. Pourquoi ce choix alors que les casques arrivent sur le marché ? Tout simplement parce qu’une salle dédiée permet une plus grande précision pour certains usages. |
Une salle permet également d’utiliser de la motion capture ou du tracking, des techniques très utiles dans le domaine médical. Les casques actuels, eux, seront plus adaptés à la simple visualisation. CIREVE propose donc ses services : – aux chercheurs de l’Université de Caen, L’équipe CIREVE comporte environ 5 personnes, fédère 13 équipes universitaires. Pour le moment, de l’ordre de 5 projets sont traités chaque année. L’entité ne fonctionne pas encore à plein régime, mais tout projet demandera un certain délai et l’établissement d’un cahier des charges précis de façon à cibler et optimiser l’utilisation des ressources. |