Ecole Georges Méliès
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Ecole Georges Méliès : comment sont formés les artisans de l’image de demain

Cet article est sponsorisé par l’Ecole Georges Méliès

Nous avons récemment pu assister à la présentation des films de fin d’études de l’Ecole Georges Méliès, école d’animation 2D/3D, cinéma, effets visuels et technologies du temps réel située à Orly, proche de Paris.

L’établissement propose une formation originale à plus d’un titre dans le milieu des écoles de création numérique, notamment par l’accent mis sur les arts académiques, son aspect généraliste, son statut associatif. Nous avons donc profité de l’occasion pour interviewer le fondateur Franck Petitta mais aussi Julien Bagnol-Roy, cofondateur du studio d’animation Supamonks et ancien élève, Bastien Chauvet qui est superviseur des effets visuels mais aussi impliqué dans la pédagogie de l’école.

A noter : en fin d’article, quelques informations sur le système de bourses de l’école. Il est encore temps de postuler pour en obtenir une, alors n’hésitez pas !

Teaser des films de fin d’études de la promotion 2023.
On notera la diversité des techniques employées : animation 2D traditionnelle ou sur ordinateur, animation 3D, rendu classique ou sous Unreal Engine…

3DVF : L’Ecole Georges Méliès insiste beaucoup sur les arts académiques : dessin, sculpture. Pourquoi ?

Franck Petitta, dirigeant et fondateur de l’école : C’est un peu comme en musique, reproduire le monde vivant (humains, végétaux, animaux) permet de faire ses gammes. Copier les maîtres s’inscrit dans la même démarche. Et faire cela durant toute la scolarité (ce n’est généralement pas le cas dans les autres écoles) est un choix que nous défendons. Faire de l’animation traditionnelle à la main, le temps important qui est associé, est indispensable pour assimiler la notion de timing, de rythme, qui serviront ensuite en 3D.
Il faut aussi rappeler l’approche de Georges Méliès le cinéaste : là où les Lumière sont dans la reproduction du réel, il utilise ses « trucs » de spectacle de magie devant la caméra. C’est en cela qu’il transforme le cinéma en 7eme art. Il fait naître la mise en scène.
Pour moi, l’animation est au fond du théâtre, de la danse, du jeu d’acteur. Les arts académiques sont fondamentaux pour le 7ème art, et donc pour l’animation.
Et plus largement, la vision de l’école est de former des artisans de l’image, quelle que soit la technique : avec ce socle, l’élève fait des images. Certes, ils deviennent infographistes, animateurs, etc, mais la base reste l’académisme : choisir une perspective, une gamme de couleurs. Des éléments valables pour tout medium.

Ecole Georges Méliès - jury 2023
La journée de présentation des films de fin d’études. L’occasion pour les élèves de présenter leurs travaux à des spécialistes de l’industrie de l’image, à des recruteurs… Mais aussi à des médias comme 3DVF !

3DVF : Une autre spécificité de l’école, c’est le nombre d’anciens élèves qui reviennent enseigner après être entrés dans la vie active. Bastien Chauvet, tu en es un bon exemple. Tu es superviseur VFX dans le secteur du cinéma live, chez MPC. Mais tu as aussi beaucoup bougé, et tu as travaillé dans l’animation. Tu as travaillé sur des projets comme Murder Mystery 2, la série The Serpent Queen, Mortal Engines.
Et… Tu as été formé au sein de l’école Georges Méliès !


Bastien Chauvet : 80, 90% des enseignants sont des professionnels en activité. Du coup, nous recrutons au passage des élèves en sortie de cursus, moi compris !
Je suis de la promotion 2005. L’école était encore jeune, un côté un peu « squat d’artistes » à l’époque ! Depuis les choses ont beaucoup changé. Un superbe bâtiment que beaucoup de studios envieraient qui permet de toucher à tous les corps de métier, de la sculpture à l’animation 2D ou 3D en passant par le tournage, le dessin.

Franck Petitta : Le retour des anciens, c’est la vraie force de l’école Méliès. D’autant qu’ils sont tous différents, ils ont chacun une spécificité.

Bastien Chauvet, ancien de l’école. Il travaille désormais en studio, et enseigne au sein de l’Ecole Georges Méliès.

3DVF : Julien Bagnol-Roy, tu es également un ancien de l’Ecole Georges Méliès, et nous avions envie d’avoir ton éclairage à double titre. Celui d’ex élève mais aussi de professionnel. Ton studio Supamonks travaille sur des projets d’animation très divers (longs métrages, séries, trailers de jeux vidéo, clips, publicité…) et tu es venu au jury rencontrer de jeunes talents. Comment vois-tu l’évolution de l’école depuis ta sortie ?

Julien Bagnol-Roy : D’un très bon oeil, je suis admiratif de l’énergie et de la témérité de Franck Petitta, qui a monté l’école à 26 ans. Pour recontextualiser, à l’époque il y avait beaucoup moins d’écoles de 3D, et se lancer dans cette aventure à cet âge n’était pas tâche facile. Merci à lui !

L’Ecole Georges Méliès a une approche singulière par rapport aux autres établissements, on y rencontre des profils d’horizons très divers. Par exemple, je suis entré avec… Un book photo ! Cette ouverture est quelque chose qu’il a gardé et qui fait la singularité de l’école.

Les projets de cette année étaient tous très bien gérés, avec beaucoup de maturité. Evidemment certains ont des faiblesses, mais ce sont des films étudiants, il est toujours difficile de faire son premier film et il faut savoir rester humble. Et les élèves ont été assez malins pour que les faiblesses ne nous fassent pas décrocher des films.

Supamonks
Quelques projets du studio Supamonks

3DVF : Franck, quelle est, en tant que dirigeant d’école, ta vision actuelle des écoles d’animation, d’arts numériques ?

Franck Petitta : La vraie problématique des écoles aujourd’hui, c’est le jeune qui rentre dans l’école. De quel type de profil les entreprises ont besoin, et ce qui est bon pour le jeune qui rentre.

Une école qui n’a pas assez de personnes qui postulent ne fera pas de sélection, ce n’est absolument pas le même travail qu’une école qui fera une sélection : on a 5 épreuves à l’entrée !
On propose aussi un système de prépa académique, qui permet aux jeunes n’ayant pas le niveau pour rentrer en première année de travailler de façon intense pendant 12 mois : dessin, perspective, sculpture, histoire de l’art, analyse filmique, ce qui nous permet de bien déceler leurs forces et faiblesses. A l’issue de la prépa, la plupart peuvent intégrer la première année.

On voit actuellement deux grands profils d’élèves :

  • Les personnes attirées par le dessin, qui ont envie de dessiner toute leur vie, tout en utilisant de la 3D, en étant sur des plateaux de tournage.
  • Des profils attirés par la caméra : photo, logiciels 3D, la techno en général.

Et notre approche est de faire travailler ensemble ces deux types de profils. Car ces deux envies mèneront aux mêmes métiers. Tous deviendront des narrateurs. Avec du coup une absence de section : tout le monde travaille ensemble, utilise toutes les techniques. Au service du récit, de la narration.

Présentation de l’école (locaux, cours, travaux d’élèves)

3DVF : L’Ecole Georges Méliès opte donc pour un cursus résolument généraliste. Comment cela impacte-t-il la sortie de l’école ?

Bastien Chauvet : La conséquence est qu’il est parfois un peu plus long pour les élèves de trouver un premier poste, en revanche on voit que tous ou presque arrivent à se placer, et que quelques années après tous sont sur des postes à responsabilités : le côté généraliste, à terme, est payant. Les élèves ont une vision large de la production, connaissent les besoins des départements, cela les aide à se faire repérer dans les studios.

Julien Bagnol-Roy : De fait, les profils généralistes et qui l’assument, le cultivent vont souvent rapidement se diriger vers des postes de type CG Supervisor.
Et on est à une période dans laquelle il y a une pénurie côté ressources humaines, et embaucher une personne avec un profil généraliste nous permet de couvrir plusieurs postes au sein d’une même équipe. En revanche l’industrie a aussi besoin de spécialistes rapidement opérationnels. Pour moi il faut en fait à la fois des écoles qui forment des généralistes et d’autres qui forment des spécialistes.

3DVF : Un des changements prévus au sein de l’école est l’ajout d’une nouvelle année d’études. Comment est née cette idée ? Quelles seront les conséquences pour les élèves ? Et pourquoi le choix de l’alternance ?

Franck Petitta : Nous avons entamé ce projet il y a un an environ, dans l’optique de l’appel à projets « La Grande Fabrique de l’Image » qui fait partie du plan d’investissement gouvernemental France 2030, dont nous sommes un des lauréats.
L’idée est de mettre en place une nouvelle année sous forme de Master, en collaboration avec des entreprises, de l’Université de Créteil et de l’INA. Les aides de l’appel à projets permettront de financer ce développement de l’école.

Bastien Chauvet : Ce sera une année de spécialisation, en gardant le tronc commun généraliste sur les années précédentes, et avec de l’alternance.

Franck Petitta : Pour les élèves, l’année est donc gratuite : ils sont en entreprise en alternance, et comme ils ont déjà actuellement les capacités d’être embauchés en fin de 4ème année, ils pourront sans problème signer un contrat d’apprentissage avec une entreprise.

Bastien Chauvet : L’idée sera de proposer une filière liée au temps réel, nouvelles technologies, VFX, une autre davantage tournée vers la narration.
Rappelons qu’historiquement l’école faisait beaucoup d’effets visuels, avant de se recentrer sur l’animation pour suivre les demandes du marché (le but reste de trouver un emploi !), et comme dernièrement les effets visuels se renforcent en France, qu’en plus Georges Méliès était un pionnier dans le domaine, on effectue un retour aux sources avec cette nouvelle section VFX l’an prochain.
L’allongement des formations est aussi lié au fait que les outils logiciels se sont multipliés et sont plus complexes qu’à une époque.
L’idée est de lier toutes les nouvelles technologies dans une même filière : un choix logique puisque, par exemple, Unreal Engine est de plus en plus utilisé, que ce soit pour du tournage sur fond LED à la The Mandalorian, en jeu vidéo, en prévisualisation… Les corps de métier du jeu vidéo et des effets visuels se retrouvent donc rapprochés. L’idée est donc de prendre à la fois le côté traditionnel et nouvelles technologies des effets visuels, et de créer une nouvelle section à partir de ça.

Franck Petitta : Et les projets de fin d’études en groupe resteront faits en 4ème année. La 5ème année est vraiment consacrée à la spécialisation, avec des options. 450h de cours environ, contre 1200h sur une année pleine, sans l’alternance : autrement dit, l’entreprise devient le coeur de la formation.

Ecole Georges Méliès - promotion 2023
Elèves de la promotion 2023, en pleine présentation de leur film de fin d’études.

3DVF : D’autres évolutions prévues ?

Franck Petitta : Le projet va bien plus loin qu’une 5ème année. Nous allons agrandir nos locaux, faire de l’école un laboratoire de bonnes pratiques en termes d’écologie en production. Le fait que nos élèves travaillent à la fois en animation 2D, 3D, stop-motion plateau de tournage et VFX est ici un gros plus : cela permettra de comparer le coût énergétique des différentes approches. On va aussi récupérer l’eau de pluie, et faire de la géothermie.

3DVF : Le temps réel est effectivement une vraie tendance du marché : pour les plus jeunes personnes qui nous liront, l’idée est en gros d’utiliser des moteurs de jeu vidéo (Unreal, Unity) pour de l’animation 3D, pour prévisualiser des scènes, pour du tournage sur plateau virtuel avec écrans LED. Quelle est votre vision de cette évolution ?

Franck Petitta : Pour moi, la révolution n’est pas, au fond, le rendu temps réel qui fait gagner du temps. Bien sûr, c’est utile, ça marche. Mais la vraie innovation c’est le Sequencer, qui permet la prévisualisation, qui permet de faire le film avant le film ! C’est la raison pour laquelle tous les films de l’école passent par cette étape, sous Unreal, même les films 2D.
Et cela permet de redonner le pouvoir aux personnes qui ont des choses à raconter, au directeur artistique, à ceux qui dessinent, racontent, à la cinématographie. Et pas à des bidouilleurs de logiciels !

3DVF : L’IA fait beaucoup parler d’elle. Et beaucoup craignent son impact sur le monde de l’image, de l’animation… Que pensez-vous de ce bouleversement ?

Bastien Chauvet : Les élèves sont très préoccupés par tout ça.
Pour moi, c’est comme l’arrivée du piratage : on n’arrêtera pas cette technique, en revanche il faut trouver la bonne réponse. Pour le piratage, ça a été l’arrivée du streaming, de Netflix, etc. Même chose pour l’IA, il faut s’adapter.
Je pense que les conséquences seront les suivantes : la disparition des tâches évidentes et répétitives comme le tracking, la rotoscopie. Les élèves devront donc être meilleurs que les outils d’IA en sortie d’école, ou se positionner sur des choses que l’IA ne sait pas encore faire.
Je pense aussi qu’il faut voir ça comme un outil. Par exemple, au lieu de se dire « je vais laisser l’IA faire mon matte painting », plutôt se dire « je vais dessiner quelque chose, entraîner l’IA sur la direction graphique retenue pour le projet, l’IA pondra un premier jet sur lequel je vais pouvoir itérer, brainstormer ».
Il faudra repenser le système de droit d’auteurs, et j’aimerais aussi que l’on puisse « bloquer » des IA : faire en sorte qu’une IA entraînée sur les designs développés par les concept artists pour un projet ne soit utilisée que par mon équipe, pas par d’autres.
La seule alternative étant sans doute de tout passer en open source, d’aller dans l’extrême inverse ! L’espèce d’entre deux qu’il y a aujourd’hui profite à certains mais pas à d’autres.

Franck Petitta : Certes, l’IA peut changer différemment les choses, mais on l’intégre dans la pédagogie, tout en continuant à apprendre à nos élèves les autres techniques, afin qu’elle reste un outil, qu’ils sachent la nourrir. Sinon ça devient uniforme.
Bref, ça ne me fait pas du tout peur, et pour moi il faut les intégrer dans les écoles d’art, que les jeunes s’en saisissent, s’en servent par exemple pour produire des films en peinture animée, en gravure, etc. Avec toujours cette vision globale, d’artisan de l’image !

Julien Bagnol-Roy : L’IA est un outil, il va falloir l’apprivoiser, se l’approprier, et cela va évidemment faire évoluer les métiers mais il y a des évolutions régulièrement dans notre domaine.
Quand la 3D est arrivée, certes des studios 2D ont fermés mais d’autres ont ouvert. Il faut prendre du recul : on est dans un secteur qui bouge beaucoup ! Ca fait 16 ans que Supamonks existe, les technologies ont totalement changé, alors que le secteur reste jeune (les fondateurs des premiers studios d’animation 3D n’ont pas encore pris leur retraite !). Les innovations technologiques s’enchaînent, et ça n’a pas empêcher la France de conserver sa place dans l’animation : nous sommes les 3èmes producteurs mondiaux !

Ecole Georges Méliès - promotion 2023
Promotion 2023 lors de la journée de présentation des films de fin d’études. A gauche, Franck Petitta.

3DVF : Franck, quel est le taux d’embauche en sortie de l’Ecole Georges Méliès ?

Franck Petitta : Nous avons plus de 85% de taux de placement dans les six mois après l’école. Et dans l’année, ils travaillent tous, en tous cas on prend les derniers par la main pour les aider, ce n’est pas un problème.

Ce taux de placement concerne les étudiants qui sortent au bout de 4 ans ; il augmentera encore grâce à la 5ème année de Master 2 en alternance.

Blandine Chanteur Coulon, ancienne élève de l’école.

3DVF : Julien, tu es ici pour la présentation des films de fin d’études comme beaucoup de studios, et tu en profites pour participer aux sessions de recrutement en tant qu’employeur. Quelles spécificités viens-tu chercher ici, qu’on ne retrouve pas forcément dans les élèves en sortie d’autres écoles ?

Julien Bagnol-Roy : L’esprit d’équipe. L’esprit Supamonks est né à Méliès, il y a un vrai esprit collégial, une alchimie, une effervescence qu’on ne rencontre qu’en école d’animation. Et cet esprit de l’école transpire au sein de Supamonks, d’année en année, d’autant plus que les fondateurs se sont rencontrés chez Georges Méliès.

Je suis du coup d’autant plus attentif aux équipes dans lesquelles il y a une vraie cohésion, cela permet d’envisager de collaborer avec ces équipes entières ou avec une partie de l’équipe.

3DVF : Comment vois-tu l’état du marché français ?

Julien Bagnol-Roy : Il y a eu énormément de projets ces dernières années, avec un ralentissement actuellement. Mais l’industrie reste porteuse, et la France est un carrefour mondial de l’animation : les élèves en sortie d’école sont au bon endroit ! Et des studios comme Superprod, Illumination, Xilam, TeamTO ont des besoins de recrutement en permanence.

Ecole Georges Méliès - promotion 2023
Elèves de la promotion 2023, en pleine présentation de leur film de fin d’études, rendu sous Unreal Engine.

3DVF : Parlons un peu du financement des études. Les tarifs des écoles ont tendance à grimper, les études coûtent cher…

Franck Petitta : Nous sommes une association loi 1901 à but non lucratif, le coût des scolarités est calculé au plus juste en fonction du budget de fonctionnement de l’école.

3DVF : Concrètement, combien coûtent les études, et peux-tu nous parler du système de bourses au sein de l’Ecole Georges Méliès ?

Franck Petitta : Oui ! Il y a environ 300 élèves dans l’école au total (toutes années confondues), et environ 25 bourses par an en moyenne sur ces 300.

Notre objectif est de l’augmenter encore : plus on reçoit de taxe d’apprentissage que nous versent les studios et autres entreprises, plus on peut financer de bourses.

Concrètement, voici les tarifs :

  • Année de prépa académique : 7500€ (comme évoqué plus haut, cette année concerne uniquement les jeunes élèves n’ayant pas encore le niveau pour entrer directement en première année) ;
  • Année 1 à 4 du cursus : 8500€ ;
  • 5ème année : 0€ (Master 2 de spécialisation en alternance).

Il faut bien voir que notre statut d’association et non d’entreprise à but lucratif fait qu’on est indépendant, on ne va pas se faire racheter par un fonds de pension qui pense à la rentabilité avant tout.

3DVF : Franck, Bastien, Julien, merci pour vos réponses et votre éclairage sur l’école ! Franck, le mot de la fin ?

Franck Petitta : Je précise pour finir qu’il reste des bourses accessibles pour l’an prochain, pour de nouveaux étudiants intégrant la formation Cinéma & Nouvelles technologies : pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site de l’Ecole Georges Méliès. Vous y trouverez le détail de la formation, des informations sur la vie au sein de l’école, et les détails sur comment postuler !

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