3DVF : Vos créations sont d’un genre peu répandus, on pourrait même les qualifier d’expérimentales. Quels sont les retours que vous pouvez collecter de la part du grand public, mais aussi des professionnels de l’image numérique, de l’animation, voir du film en général ? Régis Hervagault : Ils sont plutôt bons et m’encouragent à perséverer dans cette voie. |
C’est beaucoup plus facile aujourd’hui. La démocratisation de logiciels comme photoshop a ouvert les yeux des gens sur le numérique et la génération MTV débroussaillé le terrain avec une surenchère d’images sur-vitaminéess. Il y a donc tout un public qui en redemande sur internet et c’est tant mieux pour les jeunes créateurs qui peuvent ainsi exister en marge des circuits traditionnels qui restent encore frileux, il faut bien le reconnaitre. |
3DVF : Le film est-il entièrement réalisé avec des outils de création 2d ou 3d, ou y a-t-il également des éléments réels composités ? Régis Hervagault : Oui, tout est 100% synthétique. 3DVF : Vous semblez apprécier non négligemment l’utilisation de fractales et de particules; pouvez-vous nous en dire plus sur ces choix ? Régis Hervagault : Effectivement, tous ces univers mathématiques sont autant de paysages fascinants à explorer. La visualisation est un domaine en pleine expansion avec des outils comme vvvv ou processing qui ouvrent des perspectives exaltantes… Il y a des gens qui créent des choses vraiment magnifiques avec et c’est toujours un régal de discuter du dernier apophysis ou trapcode particular :). |