Revopoint MINI 2 : voici ce dont est capable ce nouveau scanner haute précision

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Cet article est sponsorisé par Revopoint.
Les scans montrés ont tous été créés par l’équipe 3DVF.

En 2022, la marque Revopoint lançait le MINI, un scanner 3D optimisé pour les petits objets. Revopoint lance désormais le MINI 2, une nouvelle version améliorée à un prix abordable, qui pourra convenir aux freelances, studios ne souhaitant pas investir de grosses sommes, mais aussi aux passionnés et semi professionnels. Il est d’ores et déjà disponible, avec une promotion pour son lancement.

• Boutique globale (dont France): Revopoint MINI 2: scanner 3D haute précision à lumière bleue
• Boutique US: Revopoint MINI 2: scanner 3D haute précision à lumière bleue

Que permet de faire ce Revopoint MINI 2 ? La réponse dans cet article. Et avant d’entrer dans les détails techniques, allons droit au but. Débutons cet aperçu avec quelques scans que nous avons pu réaliser avec le produit, dans des usages classiques !

Revopoint MINI 2 : résultats et usages

Comme son ancêtre le MINI, le Revopoint MINI 2 est pensé pour scanner de petits objets (typiquement, de 1 à 30cm environ). On pourra néanmoins l’utiliser en dehors de ces limites, avec de l’habitude.
Il produit des modèles 3D à l’échelle, que l’on peut dont utiliser pour la prise de mesures. Les modèles 3D pourront être utilisés dans des logiciels 3D classiques, ou pour de l’impression 3D. On pourra aussi s’en servir sur des plateformes en ligne comme Sketchfab, afin d’intégrer ses scans à des sites web ou de les vendre.
Un des gros avantages de la technique utilisée, la lumière structurée, est la rapidité : le procédé est plus rapide que la photogrammétrie (scan 3D à partir de photos) et permet de vérifier rapidement que la capture s’est faite sans problème.

Le Revopoint MINI 2 vise différents publics. Artistes et studios apprécieront son coût réduit, et le fait qu’il soit peu encombrant. Sa mallette permet de le stocker facilement et de l’emmener sur site si nécessaire, par exemple sur un plateau de tournage. Il permettra de numériser de petits props, des figurines, des éléments de costumes, etc.

Dans le secteur du patrimoine, des sciences et de la recherche, le MINI 2 pourra servir à numériser des artefacts de taille petite à moyenne. Le fait que le scan soit à l’échelle sera ici très utile pour étudier le modèle 3D sans avoir à manipuler à nouveau le sujet. Notons aussi que l’on peut générer des modèles imprimables en 3D, qui sont donc utilisables pour de la médiation dans un musée, par exemple.

Dans le design ou l’industrie, le Revopoint MINI 2 permettra de faire du reverse engineering, ou d’analyser une pièce venant d’être produite.

Le secteur médical est aussi concerné : des scanners spécifiques pour ce domaine arrivent sur le marché, mais à des tarifs très élevés. Le MINI 2 permet de créer des scans précis à moindre coût, par exemple pour numériser un moulage dentaire, un moulage de conduit auditif.

MINI 2 : workflow

Concrètement, comment fonctionne ce MINI 2 ? Il utilise de la lumière structurée : la projection d’un motif en lumière bleue permet au scanner de déduire le relief. A l’avant de l’appareil, on trouve donc à la fois un système de projection, et des caméras qui vont capter les déformations du motif. Une caméra permet aussi de capturer la texture si besoin.

Le workflow compte 5 étapes principales :

• On prépare le sujet si nécessaire : pour des sujets réfléchissants, transparents, sombres, il est recommandé d’appliquer du spray pour scan, ou une autre substance ayant le même effet, comme du talc (plus de détails plus bas). Sans préparation, ces sujets seront difficiles ou impossibles à scanner.
• On positionne le scanner à la bonne distance de l’objet (entre 120 et 250mm), et on ajuste l’exposition de façon automatique ou manuelle.
• On lance le scan. On peut faire des pauses et reprendre le scan si nécessaire.

• Une fois le scan terminé, on lance le post traitement. On peut au choix utiliser le mode automatique, ou le mode avancé. Nous vous recommandons cette dernière option, qui donne de meilleurs résultats : vous pourrez alors générer le nuage de points, le mesh puis exporter votre scan. Différents outils de nettoyage permettront d’éliminer les éventuels défauts et artefacts, simplifier le mesh, ou encore de fusionner plusieurs scans successifs.
• Le logiciel permet d’exporter des scans en PLY, OBJ, STL.

L’usage de la lumière bleue permet au MINI 2 d’afficher une précision et une exactitude pouvant aller jusqu’à 0,02mm et 0,05mm environ (rappelons que la précision est l’écart obtenu entre plusieurs mesures successives, l’exactitude est l’écart entre la mesure et la vraie valeur). Evidemment, il s’agit de valeurs de laboratoire pour une frame : en pratique, les résultats dépendront fortement de la manière dont vous scannez les objets, puisqu’il faut respecter certaines bonnes pratiques. Quelques conseils sont d’ailleurs donnés plus bas.

On peut utiliser le MINI 2 de manière statique (scanner posé sur le trépied inclus, sujet sur le plateau tournant inclus également) ou mobile (en le tenant à la main pour balayer le sujet).
Comme les autres scanners de Revopoint, le MINI 2 propose plusieurs modes de capture. En particulier, un système de marqueurs est proposé si votre sujet est très symétrique ou a beaucoup de surfaces planes.

Le scanner fonctionne relié à un ordinateur ou smartphone, avec ou sans fil (dans ce dernier cas, il faudra tout de même le relier à une batterie externe : une batterie portable pour smartphone fera parfaitement l’affaire). Il est compatible Windows 10/11, Android, iOS, macOS. Si vous scannez avec un smartphone, il est possible et même recommandé de transférer les projets sur ordinateur avant de les traiter : les résultats seront traités plus vite, et seront plus détaillés.

On notera que ce MINI 2 capture jusqu’à 16FPS, et dispose d’une unité intertielle (IMU) 9 axes : ces éléments permettent d’améliorer le suivi, en particulier si vous scannez à la main.

Quelles limitations ?

Evidemment, comme tout scanner, le MINI 2 cible un certain champ d’action.
Par exemple, il faut évidemment que le sujet soit statique. A noter aussi, comme le scanner utilise de la lumière, il est pensé pour un usage en intérieur.

On déconseillera de l’utiliser pour scanner des humains : sa lumière bleue le rend peu adapté puisqu’elle peut déranger le sujet. On vous conseillera donc plutôt le RANGE 2 ou le MIRACO du même constructeur.

Enfin, il est possible de créer des modèles texturés (comme le dinosaure plus haut), mais on vous suggèrera plutôt d’utiliser le MINI 2 pour des situations dans lesquelles ce que vous souhaitez obtenir est la géométrie seule : c’est véritablement pour cet usage qu’il excelle.

Quelques conseils pour débuter et s’améliorer

Disons-le clairement : un scanner 3D, quel qu’il soit, n’est pas aussi simple d’usage qu’une photocopieuse. Voici donc quelques conseils pour que vos premiers pas se déroulent sans souci, mais aussi pour progresser vers des usages plus avancés.

• Commencez par des sujets simples.
  On est évidemment tenté, en déballant un scanner 3D comme le MINI 2, de le tester immédiatement sur des sujets complexes à scanner.
  Nous vous conseillons donc plutôt de commencer par des sujets simples, comme le buste fourni et des objets clairs et mats, avec des éléments géométriques en surface. L’avantage : vous devriez facilement obtenir de bons résultats, et vous pourrez tester le workflow sans difficulté. Vous pourrez ensuite passer à des sujets plus complexes.

• Spray, spray, spray.
  La longueur d’onde de la lumière du MINI 2 permet de capturer des détails fins, mais fonctionne plus difficilement sur des surfaces sombres ou réfléchissantes.
  Nous vous conseillons donc fortement d’acheter du spray pour scan 3D, ou d’utiliser une poudre/un revêtement permettant d’obtenir une surface matte.
  Voici quelques pistes :
  • Spray : AESUB propose du spray matifiant de différentes variétés : le Orange et le Bleu (les couleurs sont celles des bouchons) sont disponibles à un prix abordable et s’utilisent facilement. Ils vaporisent une substance qui va se sublimer avec le temps, laissant pas/peu de résidus (en pratique et selon nos essais, une marque blanche subsiste parfois, surtout si l’on applique le spray trop généreusement, mais un nettoyage à l’eau claire règle la question).
  • Peinture : de la peinture classique, blanche et matte, fera parfaitement l’affaire dans bien des cas.
    La sous-couche pour maquette (« primer » en anglais) en bombe est bien adaptée. La peinture à l’eau au pinceau aussi, si vous souhaitez pouvoir laver et nettoyer l’objet.
  • Fécule de maïs/riz: ces poudres très fines ont aussi l’avantage d’être peu chères. En les mélangeant à de l’alcool à 90° ou de l’alcool isopropylique, on peut obtenir une solution que l’on pourra peindre au pinceau ou pulvériser. Après usage, il sera relativement facile d’enlever la poudre si nécessaire.
  • Le forum officiel propose quelques autres pistes, dont l’oxyde de zinc que nous n’avons pas testé.
    Attention aux conditions d’usage de ces différentes techniques : il faut par exemple éviter d’utiliser une solution d’alcool près d’une flamme ou dans une pièce mal ventilée.
• Utilisez le mode avancé.
  Lors du traitement du scan, la reconstruction en un clic est un choix tentant, mais nous vous recommandons de l’éviter, sauf si vous manquez de temps : le mode avancé vous permettra d’obtenir des scans bien plus détaillés.
  N’hésitez pas également à explorer les outils comme la fusion de scans, très utile pour les sujets difficiles à numériser en une seule fois.

• Ajoutez des éléments autour du sujet.
  Si le sujet est très petit ou symétrique, le scanner aura peut-être du mal à le tracker d’une frame à l’autre, et les frames successives seront mal assemblées. On vous conseille alors d’ajouter des éléments autour de l’objet : des disques à imprimer en 3D et à disposer sous les sujets de scan sont proposés sur les plateformes d’objets 3D, mais vous pouvez aussi ajouter, tout simplement, des bouts de pâte à modeler sur le plateau voire sur l’objet. Les outils de Revo Scan, le logiciel inclus, vous permettront de supprimer ces éléments lors du post-processing. Pratique et rapide.

• Utilisez les marqueurs.
  Un mode de scan avec marqueurs est proposé, très utile notamment pour les objets avec de grandes zones relativement planes. Cette approche sera particulièrement utile pour un usage en design ou rétro-ingénierie, par exemple pour scanner un objet quasi cylindrique. Le tracking se base alors sur des pastilles réfléchissantes. Des autocollants sont inclus avec le scanner, mais aussi un disque pour le plateau tournant, et un tapis couverts de points réfléchissants.
• Utilisez des outils tiers.
  Le scanner est fourni avec un logiciel dédié, mais nous vous recommandons de ne pas hésiter à traiter vos scans avec vos outils favoris, par exemple pour supprimer d’éventuels artefacts. Si vous débutez, Meshmixer (plus mis à jour, mais gratuit et simple) est un bon point de départ : il permet par exemple de lisser, supprimer des défauts, préparer une impression 3D. CloudCompare, gratuit et open source, sera également utile pour certaines opérations de nettoyage avancées de votre scan.

Pour aller plus loin

Après avoir fait vos premiers pas, vous aurez sans doute envie d’utiliser le MINI 2 pour des usages plus complexes. Voici d’autres conseils pour progresser.

• Testez le mode Single Shot.
  Si le mode par défaut capture plusieurs frames par seconde, il est possible d’utiliser le mode « single shot », qui permet de capturer frame par frame. Ce mode est intéressant pour les très petits sujets sur lesquels les détails sont difficiles à capturer : un bijou, une pièce de monnaie, une figurine de très petite taille. En capturant moins de frames, le mode « single shot » permet d’éviter un effet de moyennage entre elles, ce qui peut donner des détails plus fins. On vous conseillera donc de comparer les modes et d’expérimenter, de faire varier le nombre de frames (s’il est trop faible, vous aurez du bruit sur le modèle).
• Sortez des sentiers battus.
  N’hésitez pas à expérimenter. Par exemple, nous n’étions pas satisfaits des résultats obtenus en scannant une pièce de monnaie de façon classique : nous avons alors tenté d’améliorer le processus par étapes, d’abord en utilisant le mode « single shot » puis en faisant varier l’angle entre le scanner et la pièce. Le spray étant assez épais, et comme nous avions du mal à obtenir une couche uniforme avec du fécule, nous avons finalement tenté une toute autre méthode : nous avons moulé la pièce avec du silicone (Wagnersil 26 LE), puis crée un double en plâtre. Comme le plâtre est clair et mat, on peut le scanner tel quel. Le résultat nous semble plus détaillé qu’un moulage direct.

• Allez sur le forum officiel.
  Dernier conseil, n’hésitez pas à explorer le forum officiel. Vous y trouverez des conseils, astuces, exemples de scans, réponses à vos questions, techniques avancées : parfait pour obtenir de l’aide et améliorer vos résultats.

Le Revopoint MINI 2 en promotion !

Pour en savoir plus, et pour acheter le Revopoint MINI 2, rendez-vous dans la boutique officielle . Il est actuellement en promotion pour son lancement, alors n’hésitez pas !

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