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ZED : présentation Autodesk

Vendredi dernier se tenait le dernier jour de ZED, évènement organisé par HP en partenariat avec 3DVF – Progiss. En début d’après-midi, une conférence Autodesk était proposée.

Plutôt qu’un rébarbatif récapitulatif des nouveautés 2015, les deux intervenants (Patrice Paradis et Mesa Goulahs) ont opté pour une approche en deux parties : une présentation de services peu connus d’Autodesk, puis plusieurs focus sur des parties bien précises des différents produits.

Le premier volet se contentrait sur les services Autodesk dans le cloud :
Autodesk Character Generator permet de créer rapidement des personnages 3D complets dans un navigateur web. Un mode gratuit conviendra pour créer des modèles de qualité basse ou moyenne, tandis que payer (via un système de crédits, sachant que les clients sous soucription ont des crédits offerts) permettra d’accéder au mode de qualité supérieure, ou aux expressions faciales (rigs, blend shapes). 80% des fonctions environ sont gratuites.
Dans tous les cas, un export FBX est proposé, et il est conseillé d’utiliser Chrome ou Firefox plutôt qu’un navigateur qui gèrera moins bien WebGL.

Character Generator

Autodesk Recap (pour REality CAPture), version professionnelle du logiciel de scan 3D 123D Catch, se décline en plusieurs versions selon les usages : traitement de nuages de points issus de scans professionnels (LIDAR par exemple), ou reconstruction d’un modèle à partir de photos.
Patrice Paradis a précisé que beaucoup d’évolutions étaient sans doute à venir en termes d’offres et fonctionnalités.

Durant la seconde partie, le nouveau Bifrost de Maya a eu droit à une présentation détaillée. L’outil semble avoir un potentiel énorme, mais nécessitera encore du développement avant d’être pleinement utilisable en production. En effet, la jeunesse de l’outil va de pair avec quelques inconvénients. Par exemple, le crash d’un vaisseau sur une surface d’eau permet de simuler à merveille les éclaboussures, mais l’eau n’a pas d’effet sur le vaisseau lui-même, qui n’est donc pas ralenti.
Inversement, on appréciera le côté très prédictif des simulation : si l’on augmente le niveau de détail (ce qui revient à modifier la taille de la grille de voxels pour la simulation), l’aspect global du résultat ne change pas, il y aura juste des détails plus fins. Une caractéristique qui permettra de faire des essais à basse résolution rapidement, avant d’augmenter la qualité une fois le but atteint. De même, le côté multithreadé et la base de code neuve devraient permettre d’obtenir un produit très performant.

La démonstration a aussi porté sur la retopologie sous Mudbox (en lien avec Recap et le scan 3D), l’utilisation de la Kinect pour acquérir rapidement des animations simples sous MotionBuilder puis de les mêler aux animations issues de la collection fournie avec le logiciel, XGen, mais aussi sur l’utilisation d’Alembic, un point sur lequel Patrice Paradis est revenu à plusieurs reprises. Il a insisté sur les gains liés à ce format (notamment pour Bifrost), et sur le fait qu’Alembic méritait d’être davantage utilisé.

Au terme de la présentation, les spectateurs ont longuement échangé avec les intervenants. L’approche atypique de la conférence, éloignée du simple récapitulatif de nouveautés, semble avoir été appréciée par les participants.

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