TeamTO profite du Cartoon Forum (un forum de pitching et coproduction pour les projets TV animés) pour présenter Quoi de neuf Eesha? (What’s Up Eesha? côté anglophone), un projet de série qui apporte un vent de fraîcheur en cette fin d’été.
Voici le pitch de Quoi de neuf Eesha? :
Eesha est une jeune pingouine à l’imagination débordante. Elle a plus d’un projet créatif dans son sac ! Malheureusement, ses activités sont sans cesse interrompues par sa bande d’amis toujours en quête d’amusement. L’histoire se passe dans un pays enneigé et fantaisiste et suit leurs aventures enjouées pleines d’humour et de gags.
Adaptée de la série de livres de Jean Gouronas, et dérivée de son projet de courts métrages Vivement l’hiver !, cette série animée vise le public préscolaire. La productrice déléguée Corinne Kouper explique que la série « aborde les relations entre enfants au sein d’un même groupe ».
Mary Bredin, responsable du développement, indique de son côté que la jeune Eesha a une personnalité assez individualiste : la série lui apprendra que ses amis peuvent avoir des idées et projets différents, et qu’accepter les contributions et compromis peut être enrichissant.
TeamTO précise que l’équipe créative se compose du réalisateur Loïc Espuche (J’ai Perdu mon Corps, Ollie & Moon), de la scénariste Felicity Carpenter (Sadie J, Hut 13) et la directrice du développement, Mary Bredin (L’Armure de Jade, Pik Wik, Justin Time).
La série Quoi de neuf Eesha? sera également mise en avant au MIP JUNIOR.
Pour finir, rappelons nous vous proposons de découvrir, si ce n’est déjà fait, une conférence organisée l’an passé en compagnie de Guillaume Hellouin (Co-fondateur – TeamTo). Il y évoquait l’inauguration des nouveaux locaux parisiens du studio, près de Bastille. Un changement qui a permis à TeamTO de croître tout en optant pour plus d’écoresponsabilité. La présentation débute à 15 min 51 :
02:04 – intervention Miam! Animation
15:51 – Q&A Miam! Animation
17:46 – intervention TeamTO
1 commentaire
Très bien la formation gratuite mais il ne faut pas non plus leurrer les gens. Entre animateurs et graphistes, on le répète sans cesse auprès des producteurs, on ne peut pas parler de pénurie lorsque l’on voit nos collègues changer de profession par lassitude des heures de travails, des pression/quota, du manque de reconnaissance aussi bien sociale que financier, des menaces si perte de rythme.
Sans viser TeamTo, je parle du secteur de manière générale :
La solution et beaucoup ne s’en cachent même plus, c’est de faire tourner des jeunes et créer des écoles pour toujours permettre ce roulement avant d’épuiser les équipes. 3% de la population c’est donc rare cette capacité, pour quoi ? 2000 euros après des années d’études, une nécessité à se former sans cesse avec l’avancé de la technologie, dans des zones très cher comme paris avec la menace d’être éjecté dès qu’on n’arrive plus à tenir les quotas alors qu’il est déjà très difficile d’en vivre et de se projeter avec une vie familiale ?
Le seul conseil que je peux donner aux jeunes qui lisent cet article, documentez vous, fouillez sur internet, parlez aux travailleurs, je pense qu’il y a eu suffisamment d’écho dans le domaine de l’animation et du jeu vidéo pour se rendre compte dans quoi on s’embarque. Sans parler de l’ombre des IA qui planent au dessus des têtes d’un bon nombre de profession du secteur (sans parler des scénaristes et doubleurs). Après des années dans le domaine, ce n’est que la constatation de tout cela. Des anecdotes il y’en a dans tous les studios et il manque clairement un syndicat pour rebattre les cartes. Et non pas continuer de faire pousser des écoles, vendre de rêve aux jeunes avant de les épuiser et continuer de tourner… Ca les arrange, qu’on soit honnête, un jeune est plein de bonnes volonté et ne comptera pas ses heures et sa santé, on pose quelques superviseur expérimenter sur quelques sièges en lui donnant la responsabilité d’éjecter les maillons faible alors que dans la majorité des cas c’est un problème d’organisation.
Sans être passionné, vous n’arriverez pas à vous sacrifier bien longtemps. (ne vous sacrifiez pas parce que vous l’êtes, ils s’en servent que trop bien, on appelle ça de l’exploitation)