Réalisé, produit, scénarisé et animé par Randall Christopher, The Driver is Red débute de manière anodine : la lente enquête d’un homme en Argentine. Ne vous fiez pas à ces premiers moments : rapidement, l’intrigue se mue en mise en place d’un plan complexe d’enlèvement. La cible : Adolf Eichmann, nazi largement responsable de la mise en place logistique de l’holocauste durant la seconde guerre mondiale. Après le conflit, il avait fui en Argentine et pris un nom d’emprunt.
Les hommes à ses trousses : des agents du Mossad, les services secrets israéliens, et notamment Zvi Aharoni qui est notre narrateur. Leur objectif : capturer le criminel de guerre, éviter d’être interceptés par les autorités argentines (à l’époque peu enclines à extrader les criminels de guerre nazis), et enfin l’exfiltrer vers Israël pour le juger. Conserver Eichmann en vie est donc une priorité absolue pour l’équipe.
Si l’on connaît déjà la fin (le procès d’Eichmann ayant évidemment eu un impact politique et historique énorme), ce court nous propose de nous pencher sur les évènements qui ont permis possible le jugement.