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Illustration Рun chat r̩aliste


Le projet d’illustration d’un chat hyper-réaliste


Cette illustration est à l’ origine une commande pour une société parisienne de packaging. Le but était de créer un design de chat devant représenter une société spécialisée dans l’alimentation pour chat ainsi que dans l’emballage.

Il y eu au total 3 présentations. Les deux premières furent des illustrations hyperréalistes (dont la mienne) et pour la troisième, l’agence demanda une suite de clichés fait en studio. A l’origine, le client attendait un chat avec de fortes expressions (un chat capable de sourire, d’une race déjà définie, typiquement le chat de maison typique mais avec un minimum de singularité). Ce type de chat n’ existe pas, et il fut donc impossible d’ en photographier un. C’est pourquoi l’ ensemble de l’équipe arrêta son choix sur une illustration réaliste.
Au final après plusieurs conversations et rencontres, le client décide de ne plus utiliser l’illustration et arrête son choix sur l’ utilisation de clichés photo.

 

 

 

Les croquis :


Image 1

 



Après une rapide ébauche réalisée par l’agence, j’ai commencé à récupérer un maximum d’informations susceptibles de m’ aider à dessiner un chat. Ainsi, j’ai pu commencer un dessin plus précis connaissant la race, la pose et le type de pelage du chat. A ce stade, aucune colorisation n’ est encore commencée.



Image 2

Je redessine le chat depuis une table de lumière afin d’obtenir un tracé plus précis et quelques détails sur certaines zones. Je peux désormais scanner mon document et l’ importer sous Photoshop en haute résolution sur un fond blanc.

 

Colorisation :


J’ai pris l’habitude de travailler avec une palette Pantone en quadri (CMYK); palette utilisée pour l’impression. Mes écrans sont calibrés avec un logiciel dédié, me permettant de définir « mon blanc » ainsi que d’ autre paramètres. Ce dernier permet de créer un profil ICC qu’il suffit de charger sous ColorSync pour l’utiliser dans mon espace de travail. Enfin, je m’assure d’avoir l’abondance de documentation pour entammer les remières colorisations.



Image 3
 



Je mets en place les zones de tonalités globales sur un nouveau calque placé en dessous du tracé. Pour cela, je déssine avec une brosse de taille moyenne suivant les contours du tracé. Durant cette même étape, je commence à mêler les couleurs et adoucir les coup de pinceaux.
J’utilise aussi l’outil «goutte d’ eau » afin de toujours mieux harmoniser les teintes; cela peut prendre un peu de temps.

A ce moment, je crée un nouveau calque sur lequel je dessine les yeux, le nez, suivant la même méthode pour coloriser et étendre la gamme de couleurs utilisées.


 

 

 

Les Détails :


Je re-détaille les lignes qui composent le chat, étire les plus long poils avec l’outil smudge (doigt) et enfin, efface les traits inutiles.


Image 4

A ce stade, je commence à obtenir une idée du résultat et je crée un nouveau calque qui recevra un travail plus poussé du poil.



Image 5
 

 

 

 

Je continu d’utiliser la même technique : dessin des longs poil puis une légère fusion entre eux. J’attaque toujours sur les parties les plus sombres, et sur un nouveau calque, les plus claires.
Il faut faire attention à l’orientation de la pilosité qui souvent sur les chats, ou autres animaux poilus, se dirige à 360 degrés depuis un épicentre entre les yeux avec toutefois, une orientation verticale de bas vers le haut le long de l’arrête nasale.

Je commence ensuite à donner un peu plus de volume au nez du chat et accentue sa dominante rose afin d’ augmenter le coté « mignon » du chat.

 

Image 6

Pour l’ intérieur des oreilles, j’ ai crée plusieurs calques :


Un pour les poils les plus longs (plus clair) et dessous, les poils plus sombres.
Sur un autre calque, je travaille la peau rosée des oreilles et détail enfin les yeux, le nez et les poils qui les entourent.

Les yeux sont vraiment un point d’importance car c’est à travers eux que l’ animal prendra vie.
De plus ce sont souvent les yeux, que nous regardons le premier et il est donc important d’ y porter beaucoup d’attention.

Au plus mon travail approche de la fin, au plus mon travail se concentre sur le caractère de l’animale (expression, sourire, etc.). Ainsi je retourne mon image à 180 degrés, ce qui me permet d’ avoir un nouveau regard plus critique sur mon état d’avancement et voir dans quelle direction doivent se porter mes efforts; des efforts devant toujours se porter sur le pelage. Je n’ exclus pas parfois quelque aller-retour sur Painter avec lequel j’ai fabriqué quelques brosses perso. Au delà du choix du logiciels, le but est d’ obtenir est belle propagation du pelage et une fusion douce des coups de pinceau.

 

 


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