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Ecran ConceptD CP7 en test : les promesses d’Acer sont-elles tenues ?

Dans le cadre de sa gamme de produits ConceptD, que nous avions détaillée lors de son lancement, Acer a dévoilé le ConceptD CP7. Derrière ce nom de code se cache un écran aux caractéristiques ambitieuses : affichage 4K UHD, un DeltaE inférieur à 1, 27 pouces/69cm de diagonale et la possibilité d’overclocker l’affichage jusque 144Hz.

A première vue, tout ceci semble alléchant. Restait à voir si les performances suivaient en pratique. Acer nous ayant proposé le prêt d’un écran, voici nos impressions. Le test n’est pas sponsorisé.

Apparence, caractéristiques et installation

Une fois sorti de son carton, le ConceptD CP7 s’installe rapidement, l’alimentation et la connectique (DisplayPort dans notre cas, mais une entrée HDMI est aussi présente) venant s’insérer à l’arrière du moniteur.

Les perfectionnistes, surtout si l’arrière de leur écran est visible (par exemple en open space) pourront ensuite clipser une petite trappe qui vient camoufler une bonne partie de la connectique. Nous en profitons pour reproduire la fiche technique :

Résolution maximum – (4K UHD)3840 x 2160@120 Hz
Format d’image – 16:9
Contraste – 1,000:1
Temps de réponse – 4 ms GTG
Overclock fréquence de refraîchissement – 144 Hz
Couleur compatible – 1.07 milliard
Luminosité – 600 cd/m² – Natif, 1000 cd/m² – Maximale (mode HDR)
Rétro-éclairage – LED
Angles de vue – 178° Horizontale
178° Verticale
Stand – Tilt (-5°~35°) / Height adj (180 mm)
Hauts-Parleurs – 2 x 4 W
Ports & connecteurs HDMI®, 1x HDMI®-in, 1x DisplayPort, 1x USB 3.0 Upstream, 4x USB 3.0 Downstream, Couleurs – Noir
Compatible VESA – (Oui) 100 x 100mm
Poids (approximatif) – 6,17 kg, 8,26 kg (avec support)

Si la possibilité d’overclocker l’affichage jusqu’en 144Hz, cette fonction pourra être utile pour les personnes travaillant dans le jeu vidéo.
Côté entrées/sorties, on aurait pu aimer, en 2020, disposer d’un peu plus que de ports USB 3.0 : un port USB-C n’aurait pas été de refus, ne serait-ce que parce que cette connectique va être appelée à se démocratiser.

Côté consommation, Acer annonce 76Watts environ pour un affichage à 200 cd/m², et 0,4/0,5 Watts en arrêt et veille respectivement.

Enfin, nous ne testerons pas la partie audio : des hauts-parleurs de 2x4W n’ont évidemment pas vocation à proposer la qualité audio d’enceintes de monitoring.

L’écran d’Acer est doté d’une grille d’aération en forme de V inversé, d’un pied ajustable : 180mm en hauteur, de -5° à 35° maximum en inclinaison (les 35° ne pourront être atteint que si l’écran est placé le plus haut possible sur son pied). Le choix d’une plateforme imitation bois peut surprendre mais prend son sens si l’écran est comme ici utilisé en combinaison avec une tour ConceptD500 (visible à gauche sur les photos), dont la partie supérieure reprend ce style boisé.
L’écran est bien évidemment compatible VESA, si vous choisissez de changer le pied.

Une casquette est fournie pour éviter les reflets et lumières parasites. recouverte d’un velours noir côté interne, elle se compose de trois partie : deux pans verticaux qui viennent se visser sur les côtés de l’écran (Acer a eu ici la bonne idée de choisir des vis captives qu’on ne perdra donc pas, et une tête de vis compatible avec un tournevis plat ou cruciforme). La partie supérieure, elle, vient tout simplement se poser sur l’ensemble, des rainures permettant de bien la centrer.

Sur la partie supérieure, on notera une trappe qui permettra de faire passer une sonde. Elle est sans doute superflue, étant donné qu’il est très facile d’enlever et remettre la casquette supérieure. Derrière elle, un petit capteur de luminosité intégré vous permet, si vous le souhaitez, d’ajuster la luminosité à celle de l’environnement : utile si votre bureau a une luminosité très variable.

Menus et ergonomie

Le bouton on/off et les différents contrôles sont situés à l’arrière du moniteur, du côté droit. Leur taille et position nous ont semblé convenables : on est loin, par exemple, de l’ergonomie exécrable des écrans gaming Predator du même Acer, dont les boutons situés sur la tranche inférieure et décalés par rapport à l’affichage des menus est une plaie à utiliser. Ici, la taille et le positionnement devraient permettre à n’importe quel artiste de s’y retrouver.

Un appui sur une des touches de contrôle déclenche l’affichage d’un mini-menu basique avec possibilité de basculer entre différents modes (lecture, pièce sombre, CAD, personnalisé, standard, éco, graphique, film), d’ajuster la luminosité, de choisir l’entrée ou d’aller dans le menu avancé.

Ce dernier, plus complet, contient l’ensemble des réglages que l’on est en droit d’attendre, du réglage de l’image à la langue en passant par l’overclock ou l’audio. On y trouve aussi des options telles que le Dark Boost (renforcement des zones sombres) ou des fonctions NVIDIA.

Pas grand chose à redire à ce niveau, l’ensemble est clair et cohérent.

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