Le long-métrage Jour de la Comète met en scène des morceaux de comète fusant dans l’atmosphère, un effet délicat à mettre en oeuvre. Comment avez-vous abordé ce projet ? Quelles ont été vos références ? Image In Work : La direction artistique était d’avoir des météorites au comportement plutôt cartoon avec un rendu proche de la réalité. Pour la composition du cadre, nous avons trouvé intéressant de courber les trajectoires des morceaux de comète, ce qui a permis aussi de leur donner vie et les rendre plus agressives. 3DVF : Comment avez-vous créé les trainées de fumée, ainsi que les morceaux de comète en fusion qui les génèrent ? Image In Work : Beaucoup de recherches techniques pour en fin de compte mélanger un système de particule classique et un moteur de simulation de fluides. |
Projet Jour de la Comète (long métrage) : Production : Forge Production travail effectué :
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3DVF : Vous avez également créé deux publicités d’autopromotion. La première, French Création, met en scène une marque de vin fictive. Quelques mots sur ce projet, et notamment sur la mise en place des vues de Paris et de l’esplanade du Trocadéro ? Image In Work : Une bonne session photo sur les points culminants de Paris pour créer un 360 aérien en HDR et une balade dans les rues pour avoir des références en matière d’échelle de la tour Eiffel face aux bâtiments environnants. Sans oublier un dossier de photo pour caméra mapper le Trocadéro recréé en 3D. |
3DVF : Autre projet d’autopromotion, le spot A Sun Through The Night, avec sa voiture filant dans la nuit… Un soin tout particulier a été apporté à l’éclairage et la mise en valeur du véhicule : pouvez-vous revenir sur ce point ? Image In Work : Bien sûr, il nous a semblé important de faire évoluer cette voiture dans un décor très simple et la mettre en valeur par la lumière afin de se focaliser sur celle-ci. |
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Virgin Souçaie (court métrage) : |
3DVF : Pour le court-métrage Virgin Souçaie, vous avez rajouté des bulles et mis en place les titres sur un plan de lampe à lave filmé en gros plan. Image In Work : Avoir une base de live et intégrer ensuite des éléments est plus intéressant et permet de récupérer les imperfections d’un shot en live (les à-coups de la caméra, les micros particules, les aberrations chromatiques, etc.). Cette base de référence est toujours d’une grande utilité pour ce genre d’objet que nous n’avons pas l’habitude voir de cette manière. Le risque est qu’on sente trop la supercherie. Cela aurait aussi était plus long, et donc plus cher, à concevoir en full CG. |
3DVF : Quelle est votre vision du marché actuel ? Image In Work : Nous avons remarqué qu’il y a beaucoup d’intermédiaires pour un même projet, il y a une perte de temps et d’énergie incroyable à cause de cela et c’est souvent le projet qui en pâtie (sans parler des graphistes…) 3DVF : Que pensez-vous des écoles et formations françaises en infographie ? Les jeunes artistes qui en sont issus sont-ils conformes à vos besoins, y a-t-il des manques ? Lesquels ? Image In Work : Les formations dans le domaine de l’infographie varient en fonction des écoles. Il y a de tout, du bon comme du mauvais. Mais en général, je trouve que certaines nous apprennent des techniques un peu dépassées, ce qui est un handicape dans notre secteur ou la rapidité d’exécution et la qualité est de mise, et où l’on nous demande surtout d’être à la pointe.
3DVF : Quelles sont les perspectives de développement d’Image In Work ? Comment voyez-vous l’évolution du studio d’ici quelques années ? Image In Work : Pour rester dans la lignée de ce que nous avons évoqué jusqu’ici, IMAGE IN WORK développera plus la partie production pour proposer de gérer toutes les étapes de productions de manière optimale lors d’un projet avec ou sans CG. |
travail effectué :
– Le site d’Image In Work |