Interview : The Archiver, court ArtFx

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3DVF : Les enseignants vous ont demandé de réaliser un making-of du projet, pour le jury de fin d’études. Quelle masse de travail/temps cela a-t-il représenté ? En quoi le making-of a-t-il pu avoir un impact positif lors des projections, notamment face aux recruteurs potentiels ?

Au départ, nous étions assez réfractaires à l’idée d’avoir à faire un making of « en plus » du film, la charge de travail que ça pouvait rajouter nous faisait sérieusement douter du concept. Mais en fait, il s’est fait assez naturellement dans la mesure ou une fois que les plans étaient faits, c’était vraiment facile d’en faire des breakdowns pour le making of.

Du coup, il a été largement possible de le réaliser en parallèle du film sans souci. Après au niveau du jury pro, ça a eu un très bon impact, car en fait le making of était quelque chose qui avait été demandé par ce même jury l’année dernière, afin de pouvoir mieux cerner les compétences mises en jeu dans le film, et l’investissement de chaque personne au sein de l’équipe. Et puis ça permet de mettre l’accent sur certains travaux dont nous sommes fiers, et qui ne sont pas forcement visible lorsque l’on voit le film comme ça.

 

 

3DVF : Vous êtes donc issus d’ArtFx ; avec le recul, quel regard portez-vous sur votre école ? Quels points de l’enseignement ou de l’équipe pédagogique vous semblent les plus positifs ?

Et bien ArtFx est à mon avis une des écoles les plus pertinentes professionnellement parlant, dans ce milieu, étant donné qu’elle ne se contente pas de donner des cours de 3d etc.. Mais vraiment de former à un futur métier. Au niveau du corps enseignant, le gros point fort est que tous les profs et intervenants sont issus du métier de l’infographie, et ont donc une vision très claire de ce qui nous attend en terme d’exigences à la sortie de l’école et c’est vraiment un plus pour la formation.

ArtFX est une école qui s’apparente plus à une famille, elle accompagne les élèves jusqu’au bout et même après la fin de leur cursus. De plus, l’école met en avant sa différence en permettant aux élèves de réaliser des courts métrages variés, rien que cette année une reconstitution historique, un film post apocalyptique, des cartoons, etc.

 

Storyboard
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3DVF : Inversement, quels sont les aspects sur l’école pourrait s’améliorer ?

La qualité de l’enseignement et des cours dépend énormément des intervenants et professeurs qui enseignent, ce qui est plutôt logique, mais du coup certaines matières sont peut être moins bien enseignées que d’autre, je pense que certains intervenants pourraient être plus efficaces dans leurs cours, mais bon en même temps c’est un problème inhérent a tout organisme d’enseignement, il aura toujours des « bons profs » et des moins bons.

Après, il y a aussi le transfert d’informations. Durant la production, il est arrivé qu’une validation se retrouve en retake car un professeur n’était pas d’accord avec l’autre et une fois corrigé le plan se retrouver à nouveau en retake car un autre professeur trouvé que telle chose n’allait pas.
Au final ce nombre d’allers-retours successifs a été handicapant et nous a fait perdre un peu de temps. Mais ce sont les aléas normaux d’une production, nous avons fait avec et ça s’est finalement bien passé.
Après, le temps qu’on a eu pour réaliser le projet, qui est par rapport à d’autres écoles parfois un peu trop court. Avec plus de temps, peut être avoir des films plus ambitieux ou peut être plus aboutie.

 

Preprod


Préproduction : travail sur les décors.

3DVF : Depuis votre sortie de l’école, où en êtes-vous ? Êtes-vous déjà en poste ? En recherche ?
Comment voyez-vous votre avenir dans le milieu ?

Personnellement (Marc Menneglier) j’ai plusieurs offres, notamment dans le milieu du jeu vidéo, ce qui m’étonne puisque ce n’est pas vraiment notre formation. Mais c’est quelque chose que j’aimerais bien essayer. Mais je reste aussi très attiré par le milieu du cinéma et des effets spéciaux, car même si notre film est plus orienté full-3d nous avons aussi des compétences en fx live.

Je (Guillaume Berthoumieu) suis actuellement Digital Matte Painter Junior chez Moving Pictures Company à Londres pour une durée de 6 mois. Pour le moment, mon ambition est d’apprendre le plus de choses possible auprès de gens incroyablement talentueux, étendre mes capacités et travailler si possible avec la même passion qui nous habitait durant la production de The archiver… et peut-être faire un doublé avec la suite de The Archiver. =)

J’étais (Thomas Obrecht) en recherche d’emploi en France ou à l’étranger, mais depuis peu j’ai trouvé un stage de deux mois chez Duran Duboi en tant qu’animateur. Par la suite, j’aimerais me spécialiser dans l’animation réaliste pour des cinématiques de jeux vidéos ou pour la publicité et le long métrage, car c’est ma passion.

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Pour en savoir plus

– Le sujet de forum ouvert par les créateurs du court, sur le forum de 3DVF.

 

The Archiver

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