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SFX : Les effets spéciaux de Hollow Man

The Hollowman


 

 

 

 

L’histoire :

Dans un laboratoire secret de l’armée US, une brillante équipe de chercheurs vient de trouver le secret de l’invisibilité. Sebastian Caine, le responsable du projet, decide témérairement d’essayer cette trouvaille sur lui même, et se rend compte que l’equipe n’est pas capable d’inverser le phenomène. Commence alors une course contre la montre pour trouver un antidote, alors que Sebastian est de plus en plus contaminé par le serum de l’invisibilité, qui lui enleve tous sens moral.

 

 

 

 

Entretien avec Apryl Knobbe : (par Audre Doyle)

Situation
Imaginez passer des centaines d’heures à créer quelques chose, avec l’obsession du details jusqu’à la perfection, tous çà pour rendre votre travail invisible ! Pour beaucoup, cela est frustrant, mais pour Apryl Knobbe, cela est synonime de réussite.

Knobbe est l’une des artistes de Sony Picture ImageWorks (Culver City, CA) ayant travaillé pendant deux ans à enlever numériquement l’acteur Kevin Bacon sur plus de 2000 images, et à repeindre le trou laissé par cette effacement. « Ce projet représantait un veritable challenge, car sur mes shoots Kevin interagissait avec les autres acteurs et le reste de la scène » nous dit Knobbe. Pour reussir cet effet, elle as eu recours au logiciel de painting/animation/compositing Paint* et Effect*, maintenant reunit avec Combustion*, de Discreet.

 

Problèmes/Chanllenge
Quand Sebastian Caine s’injecte le serum et devient invisible, la transfrmation se fait successivement par couche : D’abord la peau, ensuite le système musculaire, ensuite ses organes, puis le squelette. Cette scène, particulièrement spectaculaire, à demandé un travail énorme. Une plethore d’artistes 3D experts en modélisation et en skinning ont travaillés avec l’aide de spécialistes du corps humain pour le réalismes (organes, tissus, etc).

Selon Knobben, ces shots necessitaient non seulement un important travail de painting pour effacer Kevin et recréer la place vide qu’il occupe, mais également un énorme travail sur les ombres et leurs interactions avec le reste de l’environnement. « Il passait sa main dans les cheveux d’un autre acteur, jouant avec des draps, etc. Nous avions besoin d’un outil capable de nous aider à l’effacer totalement des scènes comme çà, lui et ses ombres !« 

Les artistes d’ImageWorks avaient deja réalisés de tels effets recemment, sur Godzilla, avec Photoshop et Matador, sous SGI. « Mais pour les effets de Godzilla, nous avons réalisés 20 images pendant 8 semaines » nous rappelle Knobbe. « Pour The Hollowman, nous avions imperativement besoin d’une solution beaucoup plus rapide« .

Solutions/Bénéfices
Knobbe à trouvé cette solution avec Paint* et Effect*, maintenant reunis dans Combusition*. [NDLR : voir article sur
Combustion ]

Knobbe a ainsi utilisé Paint et Effect sur la plupart des 400 effets visuels les plus difficiles requierant ce type de traitement. Kevin était habillé des pieds à la tête en bleu, vert, ou noir (selon les scènes), avec des caches de couleurs sur les dents et des lentilles sur les yeux. ImageWorks a ainsi pu créer un matte et enlever Kevin de la scène. Le fond était ensuite replaçé grâce à une seconde prise de vue, sans Kevin, composité avec la première prise de vue et le matte painting.

« Mais sur les shots où Kevin interagit ou touche quelques chose/quelqu’un, cela était impossible car les acteurs ne peuvent reproduire à l’identique leur mouvements sur deux prises de vue différentes« . Knobbe as donc utilisé Paint pour repeindre, image par image (rotoscoping et tracking), les portions de l’images enlevées lors de l’effacement de Kevin, et les as ensuite compositées sous Effect. « Des fois c’était des parties du corps d’autres acteurs, des vetements, etc..« . « Et je devais bien sur m’assurer à chaque fois d’avoir bien enlevé les ombres projetées par Kevin dans la scène ! »

Selon Knobben, Combustion permettra même maintenant d’aller encore plus vite grâce à l’integration dans la même application/interface de Paint et Effect, supprimant les temps de rendus entre les phases de painting et de compositing.

« Quand vous regardez les scènes, vous ne pouvez pas voir que Kevin était bien là lors des prises de vue, tellement les effets sont invisibles. Sans Paint et Effect, le but à atteindre aurait été beaucoup plus difficile et aurait necessité beaucoup plus de temps.


 

COLUMBIA PICTURES
DIRECTED BY
PAUL VERHOEVEN

PRODUCED BY
DOUGLAS WICK
AND ALAN MARSHALL

EXECUTIVE PRODUCER
MARION ROSENBERG

DIRECTOR OF PHOTOGRAPHY
JOST VACANO, A.S.C.

STORY BY
GARY SCOTT THOMPSON
AND ANDREW W. MARLOWE

SCREENPLAY BY
ANDREW W. MARLOWE

Images Courtesy of Sony Pictures Imageworks.

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