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Koredan – La Saga des Dragons


3DVF : Merci à tous les trois de prendre le temps de nous en dire plus sur le projet Korédan. Pour démarrer, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs et nous en dire plus sur votre rencontre ?

 

Guidz (Guillaume Noblet) : En 1993, j’intègre pour 3 ans une compagnie de spectacle vivant comme régisseur et manager, puis je mets un pied dans l’audiovisuel : pubs, clips, téléfilms, longs métrages, toujours en tant que régisseur. En 1997, je rencontre Marc Miance (PDG Attitude studio) sur le tournage d’un projet de pilote de long métrage en 3d « BW Project», les prémices de Renaissance. Début 2000, Attitude Studio se développe, je m’occupe alors du casting des comédiens pour les tournages en motion capture, ainsi que du recrutement des différents techniciens et artistes dont le studio pouvait avoir besoin. Fin 2002, je décide de partir d’Attitude pour voler de mes propres ailes ; j’avais en tête de m’occuper de différents artistes dans le milieu de l’animation. Je travaille sur différents projets comme producteur exécutif notamment pour LPA et c’est fin 2006 que je décide de créer Panache Animation.


Cuidet (Arnaud) :
Vers la fin des années 90, je fais mes premières armes en tant qu’auteur de jeux de rôles avec la maison d’édition Multisim. J’apprends à créer des univers fantastiques et à les décrire de façon cohérente et amusante. Au début des années 2 000, je participe à plusieurs projets de jeux de rôles et au magazine spécialisé de l’époque, Casus Belli. Je suis ensuite recruté par un éditeur de jeux de figurines, Rackham, comme concepteur de jeux et d’univers. Aujourd’hui, je suis rédacteur en chef de deux bimestriels : Dragon Rouge, un magazine de jeux de rôles, et Codex Interdit, un magazine de jeux de figurines. Depuis très longtemps, je suis lecteur de bandes dessinées, en particulier fantastique, et également de comics et de manga. Le fait que Korédan soit un peu à la croisée de ces diverses influences me tient donc beaucoup à coeur.

Drannob (Mahias) : Je ne signe pas de mon vrai nom cet album, mais «Drannob» Je vais utiliser mon vrai prénom «Mathias» pour l’interview.
Autodidacte, j’ai toujours voulu faire de la BD depuis 1990 grande période de récession de la BD. Quelques contacts pas trop négatifs avec un ou deux éditeurs mais manquant de réalisme et de travail de ma part, aucune BD ne sera réalisée à cette époque. Je dessine dans mon coin, mais plus j’en fais, moins je contrôle mes souhaits graphiques jusqu’à une presque cesser de dessiner vers 1995.

1996, rebondissement, découverte du Mac et ses softs surtout photoshop lors d’un long service militaire : une objection de conscience au seins d’une MJC ayant eu la bonne idée de s’équiper moderne. Dessin à la souris mais (c’était nul) découverte de Doom 2, Duke Nukem, Dark Force sur Mac… plaisir jamais retrouvé ni égalé. 1998 fin des obligations militaires, découverte de la tablette graphique. J’avais enfin trouvé l’outil qui allait me réconcilier avec le dessin… Reprise de certains ancien projets BD sur l’ordi. Je n’ose toujours pas montrer mon travail au moindre éditeur.

1999, pourquoi s’arrêter là dans l’imagerie numérique ? En pleine «french touch» promu par le festival IMAGINA, diffusé sur Canal+ à l’époque… Je m’inscris au concours de l’école SUPINFOCOM Valenciennes. Résultat, deux années d’apprentissage de la 3D. Passé cette période, malgré une expérience de quelques années dans un studio de jeu video qui se termina par un licenciement économique et diverse expérience dans d’autre domaine du graphisme 2D / 3D, j’ai poursuivi mon but de faire un jour de la BD en préparant de nombreux projets dans le secret. Plus je développais ces projets, plus j’étais assuré qu’aucun éditeur pourrait s’y intéresser sans faire d’énorme compromis… Donc pas de rencontre avec un éditeur, jusqu’à ee que je rencontre Guillaume et qu’il m’expose son projet…

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