Luc Froehlicher – Spot GDF (LaMaison)

 

 

3DVF : En tant que directeur technique 3d, peux-tu nous commenter le travail réalisé sur chacune des scènes suivantes, nous parler des problèmes rencontrés ?

 

Luc : Sur les boules : animation très pointilleuse mais sans problème technique particulier. C’était la séquence qui avait le plus grand nombre de plans. La roto des personnages devait être particulièrement bien calée. Rendu hyperréaliste brillamment exécutée par Vincent Thomas. Il y avait des boules réelles dans chaque plan en référence. C’est Bruno Maillard qui s’est occupé du compositing final.




GDF “Dolce Vita” © 2002, Australie – Quad

Sur les plumes : créativement cette séquence était assez ouverte. Bruno Aveillan, le réalisateur, souhaitait un manteau de plume  » vivant  » autour de la demoiselle .On a pu lui proposer beaucoup de linetests et bien peaufiner les plans. Guy a écrit le code nécessaire à l’animation et le comportement des particules pilotant les plumes, puis l’a mis en oeuvre dans les plans avec Ahmidou qui s’était au préalable occupé des recherches initiales de modélisation et rendu. On a profité des derniers développements sur les poils et les instances de XSI. Eve Ramboz a ensuite réintégré les plumes autour de l’actrice, rajouté aussi de vraies plumes à l’inferno.

 


GDF “Dolce Vita” © 2002, Australie – Quad



Sur l’eau : j’ai essayé de profiter au maximum des éléments réels tournés dans une vraie baignoire en plexi. On a recréé la forme globale de la bulle dans XSI, mélangé à de l’animation procédurale de vaguelettes créées avec RealWave, et de l’animation keyframe de lattice (cage de déformation) dans XSI. RealWave a permis aussi de recréer les interactions des mains, pieds, bouche du personnage avec l’eau 3D. Le tout s’est terminé sur un gros travail de compositing pour réunir tous les éléments ensemble réalisés par Francois Dumoulin.



GDF “Dolce Vita” © 2002, Australie – Quad



3DVF : On peut penser que recevoir le prix du meilleur film publicitaire a Imagina 2003, c’est une belle reconnaissance de son travail ?


Luc : Le plus remarquable sur ce film c’est que tout le monde a pris beaucoup de plaisir à travailler avec le réalisateur Bruno Aveillan pour accomplir sa vision. Chaque séquence étant indépendante tout le monde a pu se concentrer sur sa partie et peaufiner les details. La réaction et l’impact du film a été très intense, ce qui nous a valu de retravailler sur deux versions de 30s quelques semaines plus tard.

La récompense à Imagina nous a bien sûr fait énormément plaisir. Le film est d’ailleurs aussi sélectionné à l’Electronic Theater du Siggraph 2003.



GDF “Dolce Vita” © 2002, Quad

Chargement....

A Lire également