| Annecy, c’est aussi une mécanique bien rodée avec des éléments que l’on retrouve chaque année : les courts-métrages des Gobelins réalisés pour l’occasion et diffusés avant chaque séance, la bande-annonce des partenaires du Festival, la conférence Pixar’s RenderMan, la découverte des films de commande sélectionnés et bien évidemment l’annonce du palmarès. |
En parallèle, différentes animations ont émaillé le festival : démonstration de la technique de l’écran d’épignes, présentations Foundry/Pixar au sein de l’école Aries, dédicaces, projections en plein air … Le choix était vaste. Le mercredi soir, notre partenaire Progiss a organisé comme l’an dernier une très sympathique soirée au coeur de la ville pour y réunir artistes, studios et éditeurs. |
| Du côté des annonces, nous avons retenu le lancement d’une école solidaire gratuite par TeamTO, l’outil Instant Terra destiné à la création de terrains 3D. A noter également, le lancement de deux nouveaux festivals en Corée du Sud et à Los Angeles, qui témoignent d’une volonté d’expansion de la part du CITIA, qui organise le Festival d’Annecy. Vous aurez peut-être noté l’absence d’article sur les actions de l’AECA (Association des Etudiants en Cinéma d’Animation) et le collectif Velma de Troy (constitué de professionnels de l’animation). |
L’an passé, ils avaient organisé une contestation très visible (manifestation, brassards orange) et proposé une réunion en marge du Festival.
Cette année, malgré une annonce en amont, leur présence s’est faite plus discrète. Nous avons pu échanger avec des membres de ces organisations lors du pique-nique organisé le jeudi : ils nous ont expliqué s’être volontairement contentés d’une action symbolique, étant donné les différents arbitrages en cours et décisions politiques à venir. Nous devrions néanmoins voir Velma et l’AECA revenir dans l’actualité dans les semaines et mois à venir. |
| Conclusion et édition 2018
Cette édition 2018 a été marquée par une volonté très claire de réorganiser certains éléments du MIFA. Un niveau supérieur, sous la tente de l’Impérial Palace, a permis de rassembler les écoles et de proposer des conférences spécifiquement axées sur l’éducation et l’entrée dans la vie active, tout en proposant plus d’espace sur le salon (1000 mètres carrés supplémentaires). Du côté de l’affluence, CITIA (qui, rappelons-le, organise l’évènement) a annoncé que le Festival a pour la première fois franchi le cap des 10 000 accrédités. Pari réussi pour les organisateurs, donc : l’ambition revue à la hausse s’est concrétisée dans les faits, sans pour autant avoir d’impact négatif sur l’accueil. Reste désormais à voir quelles nouvelles avancées seront proposées l’an prochain : l’édition 2018, déjà annoncée, se tiendra du 11 au 16 juin et mettra l’animation brésilienne à l’honneur. Comme toujours, 3DVF sera au rendez-vous. |
Pour aller plus loin Nous aurons l’occasion de revenir sur certains autres points du Festival dans les semaines qui viennent. |
