Oniria Picture – Long-métrage : Renart the Fox

 

 

 

Sophia Kolokouri : En fait, nous avons tout simplement eu plus de moyens sur Renart que lors de la réalisation de Tristan et Iseult. Nous avons été formidablement soutenu par le gouvernement Luxembourgeois ainsi que par le programme Media, ce qui nous a permis de clôturer rapidement le budget et de travailler dans les conditions optimum afin d’obtenir une qualité dont nous sommes réellement satisfait.

Le budget s’élève à 4 millions et demi d’euros, ce qui peut être considéré comme un petit budget face aux productions américaines. Mais l’effort et le travail de notre équipe comble ces différences et le résultat ne souffre pas de la comparaison. Nous avons énormément misé sur l’histoire et un style visuel nouveau en 3D.

 

 

 

 

Thierry Schiel : Ce qui reste primordiale pour des équipes comme la nôtre en Europe, sans budgets très importants, c’est de réfléchir énormément en amont de la réalisation du film pour éviter les mauvaises surprises et se lancer dans un processus qui pourrait très vite nous dépasser. Le défi restant évidemment de toujours trouver les meilleurs compromis artistiques. Sur Renart, il s’agissait de ne pas tout miser sur la 3D. En effet, seuls les personnages et quelques décors sont réalisés en 3D, le reste est dessiné à la main et peint sur palette graphique. La raison réside dans le fait que les personnages évoluent tout au long du film dans une vingtaine de décors différents, sur près de 1600 plans, ce qui reste énorme et pas réalisable en full 3D dans les limites d’un tel budget.

 

 

 

 

3DVF : Et quels ont été les choix techniques retenus pour mener à bien Renart ?

 

Thierry Schiel : Au début de la production de Renart, nos stations étaient des PCs très standards, rien d’exceptionnel mais nous avons investit au cours de la réalisation dans des stations bi-processeurs sur-gonflées en mémoires. Ce qui nous a beaucoup aidé sur les séquences de fin de film qui s’avéraient chargées en nombres de personnages visibles à l’écran. Enfin, le tournage sur pellicule a été réalisé sur des stations laser dans un studio de post-production français.

 

 

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