Rencontre avec Bloody Bird

Bloody Bird
Bloody Bird propose des services de captation, dans le cadre de Be Ready. L’exemple le plus spectaculaire est sans doute le spot Sony Triluminos, avec ses explosions de peinture en slow-motion… Quelques mots à ce sujet ?

C’était quasiment notre premier projet au sein de Be Ready. Ce projet pour Sony a été initié par Redkenn Productions qui nous a confié toute la post-production. Au départ cela devait être relativement simple… Jusqu’à ce que le client demande de modifier les teintes de certaines peintures qui évidement se mélangent. Mais au final nous avons un très beau film qui a inspiré Grey London pour Schwartz où ils ont remplacé les pots de peinture par des sacs d’épices !



 

 

Pouvez-vous nous donner quelques informations sur votre pipeline d’Animation/VFX ?

Nous avons opté pour un pipeline qui allie le meilleur des softs que nous maitrisons : l’animation et les FX sur Maya, le modeling et le rendu VRAY sous Max, le compositing et l’étalonnage sur Nuke et Da Vinci. La passerelle entre Maya et Max se fait à travers le format alembic.

Comment êtes-vous équipés côté matériel informatique ?

Nous avons 5 postes fixes dédiés à la 3D et à la 2D, dont une station complète Da Vinci, et un petit serveur de calcul mais nous louons également des serveurs de calculs distants pour les gros projets.

 

 

Vous êtes clients de la société Progiss (partenaire de 3DVF). Quels sont vos retours sur cette collaboration ?

Très bonne bien entendus et nous entendons étendre cette collaboration sur nos futurs
projets comme beaucoup d’autres studios qui vous font confiance !

Quelle est votre vision du marché ?

La fin d’année 2014 a été compliquée car il y avait peu de projets sur le marché. Les annonceurs ont été très frileux et le sont encore maintenant. Ils ont préféré réchauffer du vieux pour faire du neuf.
Du coup peu de création originale et des queues de budgets ridicules. Mais nous avons l’impression que les choses recommencent à bouger, c’est encore timide mais il y a quelques signes. Cela étant dit, l’année 2015 risque d’être encore difficile pour les gros studios avec des frais fixes importants.
D’autant plus que les projets web qui deviennent majoritaires ont un modèle économique complètement différent de celui de la TV.

 

 

Quelques mots sur vos projets en cours, si vous pouvez en parler ?

Nous sommes en train de finir un petit film d’animation qui devrait être très sympa puis nous enchaînerons sur quelques truquages de plans. En parallèle, nous continuons notre court métrage qui met en scène un dodo, la mascotte de notre studio.

Comment voyez-vous l’évolution de Bloody Bird dans les années à venir ?

Notre objectif est que Bloody Bird soit associé à un studio de production d’images de qualité pour tous les professionnels de notre secteur d’activité, comme c’est le cas pour Passion ou Pixar par exemple. Lorsqu’on nous appellera pour cette unique raison, nous aurons gagné. Pour y parvenir nous prendrons le temps nécessaire. Cela paiera, nous en sommes convaincus !

Pour en savoir plus

– Le site de Bloody Bird.

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