La démocratisation des imprimantes 3D se traduit par une explosion du nombre de modèles, à tel point qu’il devient difficile de faire un choix. Nous vous proposons donc aujourd’hui un test d’une de ces machines, la Up! Plus 2 Easy 120, fabriquée par PP3DP. Elle utilise la technique dite FDM (Fused Deposition Modeling) : un filament fondu par la chaleur permet d’imprimer l’objet sur un plateau. |
Le modèle de test nous a été prêté par A4 Technologie, revendeur français de cette imprimante. La société vise notamment le secteur de l’éducation : la baisse des prix des imprimantes les rend attractives pour l’enseignement.
Sauf mention contraire, les modèles imprimés présentés sont « bruts » : les supports d’impression ont été retirés, mais nous n’avons appliqué aucune finition, ni supprimé les défauts éventuels. |
Aperçu de l’imprimante Up! Plus 2 en cours d’impression.
Up! Plus 2 : mise en route Lors du déballage, plusieurs bonnes surprises. La mise en place de l’imprimante est relativement simple : quelques protections de transport à retirer, branchement secteur et USB (l’imprimante ne propose pas de liaison sans fil), attache du support de la bobine puis mise en place de la bobine elle-même. La notice fournit détaille pas à pas la procédure. |
Ci-dessous, les accessoires fournis. |
Ci-dessus, un modèle juste après son impression. Les supports sont encore présents et seront ensuite retirés, de même que les fils de plastique fondu.
L’impression se fait sur un « plateau martyr » attaché à l’imprimante, qui sera ensuite retiré pour décoller le modèle imprimé. Trois plateaux sont fournis avec l’imprimante. Comme pour toute imprimante 3D, une phase de calibration est nécessaire. Le processus est ici semi-automatique. Une fois l’imprimante mise en place et le logiciel installé, un menu permet d’effectuer les deux calibrations : |
Si une calibration manuelle est possible, elle sera inutile pour la plupart des utilisations : la calibration semi-automatique remplit parfaitement son rôle. |
Un modèle en cours d’impression (il s’agit du même dragon que celui visible plus haut). Le plateau martyr est la plaque dotée de trous située juste sous le modèle. Les points de couleur sont en fait du plastique qui provient d’impressions précédentes.
Une seule calibration lors du premier usage suffira. Recalibrer l’imprimante ne sera nécessaire que lorsque vous déplacerez l’imprimante, puisque le support (et donc la planéité) changera. |
La mise en place de la bobine, elle, est tout aussi simple : installation du support, pose de la bobine, chauffe de la tête d’impression via un menu du logiciel puis insertion du fil. L’imprimante extrude alors le fil durant quelques secondes, prouvant ainsi que tout fonctionne correctement. |
Ci-dessus et ci-dessous : aperçus d’un modèle de test imprimé avec la Up! Plus 2 en qualité maximale.
Le modèle comporte des parois fines, courbes, pentes variables et une roue crantée. Le résultat est de très bonne qualité.
Ci-dessus, et ci-dessous, détails de l’objet de test. Ci-dessus, les couches d’impression sont visibles.
L’impression Au quotidien, l’utilisation de la Up! Plus 2 est relativement simple. Voici les étapes d’une impression : – Allumage de l’imprimante, lancement du logiciel lié ; |
A noter : une fois une impression lancée, l’objet a été transféré sur l’imprimante. Il est donc possible de débrancher l’imprimante ou d’éteindre l’ordinateur sans attendre la fin de l’impression. Une très bonne idée qui permet de ne pas avoir à se soucier de l’impression. L’étape la plus complexe du processus n’est paradoxalement pas le paramétrage de l’impression, mais la gestion du plateau martyr. En effet, les attaches en métal intégrées à l’imprimante (que l’on peut compléter par des pinces fournies, pour un maintien amélioré) sont délicates à manipuler. Il s’agit du défaut principal de la machine sur le plan ergonomique. Pour le reste, le processus est relativement simple, et même les débutants complets trouveront rapidement leurs marques. |
Ci-dessus, objet imprimé à l’aide de la Up! Plus 2. La partie droite a un aspect légèrement différent : nous avons appliqué de l’acétone pour lisser le modèle et lui donner un aspect plus brillant. Le résultat est intéressant, et permet de supprimer les petits défauts d’impression.
Les vapeurs d’acétone, plus délicates à utiliser (en particulier sur le plan de la sécurité) donneront de meilleurs résultats.