Making of Tuurngait

Tuurngait

Le court vient seulement d’être mis en ligne, mais a déjà deux ans. Entre temps, il a fait le tour des festivals… Comment avez-vous vécu ces plus de 50 sélections et les nombreux prix raflés au passage ?

La mise en ligne d’un court-métrage est toujours un sujet assez épineux : l’idée reçue, c’est qu’un film diffusé online est un film « mort » pour les festivals. Alors faut-il attendre ? Un an ? Deux ans ?

La première chose à savoir, c’est que cette idée reçue est fausse : la grande majorité des festivals de courts-métrages accepte les films disponibles en ligne. Un petit tiers d’entre eux refuse, et il s’agit surtout de festivals américains. Tout dépend donc de la nature du film et des envies de l’équipe. Nous avons essayé de faire de Tuurngait une expérience immersive, c’est donc assez naturellement que nous avons privilégié la diffusion du film en salle, en multipliant du même coup les opportunités de projection relief. Le court-métrage a plutôt bien marché aux Etats-Unis, son exclusivité nous permettant d’accéder à quelques grands festivals, dont le Palm Springs Int’l Short Fest, puis, par ricochet, à plusieurs festivals pour enfants, comme le Chicago Children’s Film Festival, ou le Children’s Film Festival Seattle.

Le « festival run » de deux ans a été beaucoup plus chronophage que prévu, et a demandé un investissement financier au départ (la plupart des festivals US réclament des frais d’entrée, il a fallu imprimer des presskits, graver des DVDScreeners…). Mais pour nous, l’expérience a été incroyablement bénéfique, puisqu’elle a permis au film d’être diffusé aux quatre coins du monde dans des conditions optimales. Les retours ont été extrêmement positifs, et les prix qu’on a reçu nous ont tous énormément touchés. Et puis, les rencontres que nous avons fait en suivant le film à New York, en Inde, à Dublin, Stuttgart, Los Angeles ou encore Bucarest sont toutes inoubliables !

La mise en ligne est la dernière grande étape de la vie du film, la conclusion de trois années magiques, passées les mains dans la neige et la tête dans les rêves chamaniques. On espère qu’il trouvera son public, et qu’il plaira au plus grand nombre!

 

 

Tuurngait

 

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Qu’êtes-vous devenus depuis votre sortie de l’école ? Où en êtes-vous dans votre carrière ?

Paul-Emile: Je vis en ce moment à Paris, et je me consacre à ma deuxième passion, le jeu vidéo! Je suis VFX & Level Artist dans les studios d’Ubisoft, où je travaille sur Watch Dogs, un jeu qui devrait sortir… bientôt!

Remy: A la sortie de l’école, je me suis installé à Londres. J’y travaille encore aujourd’hui, en tant que freelance Modeler & Texture Artist. J’ai récemment réalisé une publicité pour Goodwill, à Picasso Pictures.

Benjamin: Après un an à Londres en tant que Background Artist sur la série « The Amazing World of Gumball »  je me suis installé à Paris ou j’officie comme Color Artist sur un long-métrage d’animation à sortir en 2014 et également comme illustrateur freelance pour divers projets.

Mickael: Après le diplôme, je suis parti travailler comme « Lighter » pendant 2 ans en Inde pour Dreamworks. J’ai travaillé sur « Madagascar 3 », « Les 5 Legendes » et dernièrement « Peabody & Sherman ».  Je suis maintenant de retour sur Paris où je cherche activement du travail 🙂

Alexandre: Je travaille actuellement en tant que Character TD et CG Artist en freelance pour différents studios. En parallèle, nous avons monté avec 2 amis freelance notre collectif d’animation Pililampo, pour lequel nous travaillons sur différents projet commerciaux et perso.

Pour en savoir plus

Le site officiel du court.

Les sites des réalisateurs : Paul-Emile Boucher, Remy Dupont, Benjamin Flouw, Mickaël Riciotti et Alexandre Toufaili.

Musique et sound design : Thomas Parisch & Laurent Ziliani – PearUp Media.

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