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Retour sur le 3D Printshow 2013

3D Printshow

Les 15 et 16 novembre, le premier 3D Printshow français se tenait à Paris, au Carousel du Louvre. 

Quels étaient les points forts de cet évènement dédié à l’impression 3D ? La réponse dans notre compte-rendu !

 

3D printshow

 

15 novembre, fin de matinée. La foule se presse à l’entrée des salles d’exposition du Carousel du Louvre. Malgré le fait que cette journée soit réservée aux professionnels et à la presse (le 16 étant axé grand public), une longue queue s’est formée.
Dans la salle principale de l’exposition, même constat d’affluence : l’impression 3D suscite manifestement de l’intérêt.

statue

De stand en stand, et en écoutant les questions posées, on devine un public hétéroclite : amateurs et professionnels passionnés venant chercher la machine de leurs rêves, revendeurs venus trouver des contacts pour proposer des imprimantes à leurs clients, néophytes complets désireux de comprendre enfin pourquoi tout le monde parle de l’impression 3D.

filament

visiteurs

 

Des entreprises variées et innovantes

Revenons tout d’abord sur le FabShop, dont le positionnement est en  pleine évolution.

Si la société a débuté en revendant des solutions MakerBot ou Mcor, elle ambitionne de lancer des FabClubs, réseau d’ateliers proposant des machines en libre service.

Avec un modèle économique de type abonnement, ce type de structure pourrait bien intéresser ceux qui veulent s’essayer à l’impression 3D mais sans investir dans une machine dès à présent. Pouvoir retrouver des passionnés avec lesquels échanger sera un autre atout.

Plus étonnant, le FabShop annonce travailler sur le SWF (Seawee filament), un filament destiné à l’impression 3D fabriqué à partir d’algues bretonnes.

Cette innovation, issue d’un partenariat avec Algopack, se présente comme une alternative écologique aux filaments classiques.
En pratique, le SWF a une apparence moins brillante que les filaments blancs classiques, avec un rendu blanc cassé.

Le produit n’étant pas encore finalisé, le FabShop n’a pas pu nous donner de caractéristiques techniques précises (tarif, solidité, etc) mais le filament SWF devrait être compatible avec les imprimantes 3D classiques, et donc fonctionner à des températures similaires.
Autre inconnue, la possibilité ou non de recycler le filament, ce qui est possible avec certains matériaux et permet d’éviter de perdre de la matière lors d’impressions ratées ou via les supports des objets imprimés.

Rendez-vous au printemps 2014 pour le lancement effectif et, sans doute, les réponses à toutes ces questions.

leFabShop

RepRap

Les géants du secteur avaient évidemment fait le déplacement : Autodesk trônait à l’entrée du 3D Printshow pour présenter sa branche 123D.

MakerBot exposait sa Replicator 2 et son scanner Digitizer. La maison mère de MakerBot, Stratasys, et l’imprimeur en ligne Sculpteo, avaient également leur stand.

Autodesk - 123D Catch
KI$$, par Lawrence Lek, créé à l’aide de 123D Catch. L’oeuvre était exposée sur le stand Autodesk.

Une bonne opportunité, donc, pour examiner de près imprimantes, consommables et le résultat des impressions issues de diverses technologies.

A noter, la solution de photogrammétrie gratuite d’Autodesk, 123D Catch, avait été mis à jour la veille. Hélas, toujours pas de version Android à l’horizon.

Digitizer
Le scanner 3D Digitizer, par MakerBot, qui fonctionne sur le principe de la ligne laser.

 

Makerbot

 

sculpture

Un peu plus loin, nous avons découvert le service Kidart3D qui se présente comme un service de niche : le site propose de réaliser des impressions 3D à partir de dessins d’enfants. Les possibilités : figurines, porte-clés, magnets, pendentifs. Selon le type d’objet, le processus pourra être relativement simple (extrusion du dessin), ou plus complexe : pour les figurines, un infographiste intervient pour donner du volume aux oeuvres.

En coulisses, Kidart3D est issu de 3BIGGG.com, un service d’impression 3D en ligne généraliste visant professionnels et particuliers.

Ouvert depuis l’été 2012, et il propose également des services de modélisation.

Kidart3D

 

Chez 3Doodler, le projet de « stylo 3D » financé via Kickstarter, on se presse pour tester le drôle d’engin qui utilise des tiges de plastique chauffées, comme une imprimante à filament.
L’utilisateur, en déplaçant le stylo, peut donc créer des formes dans l’espace.

3Doodler

Au vu des essais, il semble que l’outil ne soit pas aussi intuitif qu’il en a l’air. Une certaine pratique sera nécessaire pour dépasser le stade du « gribouillis 3D », mais le côté ludique est bel et bien présent.

3Doodler

 

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