Les 15 et 16 novembre, le premier 3D Printshow français se tenait à Paris, au Carousel du Louvre. |
Quels étaient les points forts de cet évènement dédié à l’impression 3D ? La réponse dans notre compte-rendu ! |
15 novembre, fin de matinée. La foule se presse à l’entrée des salles d’exposition du Carousel du Louvre. Malgré le fait que cette journée soit réservée aux professionnels et à la presse (le 16 étant axé grand public), une longue queue s’est formée. |
De stand en stand, et en écoutant les questions posées, on devine un public hétéroclite : amateurs et professionnels passionnés venant chercher la machine de leurs rêves, revendeurs venus trouver des contacts pour proposer des imprimantes à leurs clients, néophytes complets désireux de comprendre enfin pourquoi tout le monde parle de l’impression 3D. |
Des entreprises variées et innovantes Revenons tout d’abord sur le FabShop, dont le positionnement est en pleine évolution. Si la société a débuté en revendant des solutions MakerBot ou Mcor, elle ambitionne de lancer des FabClubs, réseau d’ateliers proposant des machines en libre service. Avec un modèle économique de type abonnement, ce type de structure pourrait bien intéresser ceux qui veulent s’essayer à l’impression 3D mais sans investir dans une machine dès à présent. Pouvoir retrouver des passionnés avec lesquels échanger sera un autre atout. |
Cette innovation, issue d’un partenariat avec Algopack, se présente comme une alternative écologique aux filaments classiques. Le produit n’étant pas encore finalisé, le FabShop n’a pas pu nous donner de caractéristiques techniques précises (tarif, solidité, etc) mais le filament SWF devrait être compatible avec les imprimantes 3D classiques, et donc fonctionner à des températures similaires. Rendez-vous au printemps 2014 pour le lancement effectif et, sans doute, les réponses à toutes ces questions. |
Les géants du secteur avaient évidemment fait le déplacement : Autodesk trônait à l’entrée du 3D Printshow pour présenter sa branche 123D. MakerBot exposait sa Replicator 2 et son scanner Digitizer. La maison mère de MakerBot, Stratasys, et l’imprimeur en ligne Sculpteo, avaient également leur stand.
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Une bonne opportunité, donc, pour examiner de près imprimantes, consommables et le résultat des impressions issues de diverses technologies. A noter, la solution de photogrammétrie gratuite d’Autodesk, 123D Catch, avait été mis à jour la veille. Hélas, toujours pas de version Android à l’horizon.
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Un peu plus loin, nous avons découvert le service Kidart3D qui se présente comme un service de niche : le site propose de réaliser des impressions 3D à partir de dessins d’enfants. Les possibilités : figurines, porte-clés, magnets, pendentifs. Selon le type d’objet, le processus pourra être relativement simple (extrusion du dessin), ou plus complexe : pour les figurines, un infographiste intervient pour donner du volume aux oeuvres. |
En coulisses, Kidart3D est issu de 3BIGGG.com, un service d’impression 3D en ligne généraliste visant professionnels et particuliers. Ouvert depuis l’été 2012, et il propose également des services de modélisation. |
Chez 3Doodler, le projet de « stylo 3D » financé via Kickstarter, on se presse pour tester le drôle d’engin qui utilise des tiges de plastique chauffées, comme une imprimante à filament. |
Au vu des essais, il semble que l’outil ne soit pas aussi intuitif qu’il en a l’air. Une certaine pratique sera nécessaire pour dépasser le stade du « gribouillis 3D », mais le côté ludique est bel et bien présent. |