Cette semaine se tient à Paris Porte de Versailles la Paris Games Week, qui signe ici son retour après une longue pause liée au contexte sanitaire. D’où le surnom « Restart » de cette édition 2022.
Le concept retenu par l’équipe organisatrice : un salon plus réduit (un seul hall d’exposition) qui se concentre sur les fondamentaux : stands des gros éditeurs, tournois sur scène, plateformes partenaires comme TikTok et Discord, sans oublier l’association M05 pour le retrogaming, le stand Jeux Made in France, l’espace écoles et un stand « PGW Junior » destiné au très jeune public.
Sur les stands, les grosses licences de la fin d’année sont très présentes : la Paris Games Week est ainsi l’occasion de s’essayer Bayonetta 3, de goûter à God of War: Ragnarök, de découvrir One Piece Odyssey.
Le matériel n’est pas oublié : les nouvelles cartes graphiques ARC d’Intel ont d’ailleurs droit à une présence visuelle notable.
Du côté de la Fnac, on trouve différentes marques PC/consoles, sans oublier les casques Meta Quest.
Plus loin, il est possible de suivre sur scène des animations liées à des jeux ou personnalités : Just Dance 2023 se met par exemple en avant au travers d’une partie de l’équipe ayant développé le jeu : Matthew Tomkinson – creative director, Benjamin Jouffret – costume designer & character lead, Estelle Manas – choregraph director. A leurs côtés, le community developer Félix Regnier et Dina, championne de France de Just Dance.
Sur une autre scène, la joueuse professionnelle Kayane, bien connue de la communauté des jeux de combats (comme les licences SoulCalibur, Dead or Alive, Street Fighter), faisait elle aussi face à un public nombreux.
L’accessibilité continue à être développée sur le salon. On mentionnera en particulier Microsoft, qui outre ses efforts côté matériel avec la manette Xbox Adaptative, propose une traduction en langue des signes de ses animations sur scène.
L’équipe Paris Games Week suit une démarche similaire avec « parcours PMR » bien en vue sur le plan qui signale les allées les plus larges, la présence d’animatrices et animateurs maîtrisant la langue des signes, des salles de repos insonorisées ou encore le prêt de fauteuils roulants aux personnes le désirant et des plans en braille.
Côté réalité virtuelle, une grosse déception : pas de PSVR2 à l’horizon chez Sony. En revanche, EVA (Esport Virtual Arena) dispose d’un large espace pour s’essayer à la réalité virtuelle. Plus atypique, la… Gendarmerie propose aussi des initiations, dans une optique de recrutement.
Les gendarmes sont aussi présents sur d’autres stands, comme ici chez Bandai Namco en pleine partie de Dragon Ball FighterZ.
Sur l’espace Jeux Made in France, de nombreuses animations, tables rondes…
Mais aussi des jeux à découvrir : l’équipe Yobiké et leur futur Papaye Bang Bang VR, Umeshu Lovers et son jeu de puzzle-arcade Danghost, le jeu de stratégie Dune Spice Wars de Shiro Games…
Nous vous recommandons fortement de faire un tour dans cet espace : la queue est plus réduite que chez les gros éditeurs, et les titres proposés explorent des styles très variés.
Juste à côté, les écoles ont leur zone dédiée : Supinfogame Rubika, Ynov Campus, ArtFX Game, ESMA, IIM, New3dge, Isart Digital…
Les équipes nous ont indiqué que le public est moins ciblé que sur les salons étudiants du fait des tranches d’âge présentes (typiquement, des adolescents qui ne sont pas encore en fin de lycée, et des adultes ayant fini leurs études), mais cela n’empêche pas d’avoir de bons contacts. Certaines personnes font même le déplacement spécifiquement pour l’espace formation. Enfin, le fait de proposer des projets étudiants jouables est une très bonne idée : de quoi attirer le jeune public et susciter quelques vocations !
Vous l’aurez compris : cette édition Restart a réduit la voilure par rapport aux années pré-COVID, mais la Paris Games Week continue de proposer jeux en test, rencontres, découvertes.
Vous avez jusqu’à dimanche pour visiter le salon : attention, la journée de samedi est déjà complète.
1 commentaire
C’est mignon les comptoirs de jeux VR en forme de borne d’arcade des écoles