Alors que les IA génératives font chaque semaine des progrès spectaculaires, le secteur de la création aborde cette technologie de différentes façons, entre crainte, enthousiasme, prudence. Le Festival d’Annecy a par exemple décidé d’accueillir dans sa programmation des courts en partie réalisés en IA (voir notre article). On voit en parallèle de plus en plus de projets adopter l’IA générative, notamment dans le milieu du clip (dernièrement, Francis Cabrel, Bigflo & Oli).
Pourtant, le cadre légal de l’IA est encore changeant, et pose de nombreuses questions : usage de données propriétaires pour l’entraînement sans autorisation des ayants droits, ou encore IA générative générant… Du plagiat. La question de la propriété de l’oeuvre générée créée est aussi en question.
Christophe Roquilly, professeur de droit et directeur de l’EDHEC Augmented Law Institute, a proposé durant le festival PIX un point sur l’état actuel du paysage législatif, mais aussi sur les tendances possibles sur les règlementations.
1 commentaire
Mouais, entre la hype de la tech & les secrets industriels, on verra si les demandes européennes seront respectées, ou si cela se règlera à coup de grosses amendes. Très bon article de France Info sur l’envers du décor, je pense même que nos Google Photos passent par de petites mains. Mais comme d’habitude, l’éthique sera fera du côté consommateur, c’est bien notre seul pouvoir, mais ce n’est pas gagné. « L’IA ne peut pas être éthique si elle est entraînée de façon immorale, en exploitant des gens en difficulté économique et sur des données volées » https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/ils-profitent-de-notre-pauvrete-derriere-le-boom-des-intelligences-artificielles-generatives-le-travail-cache-des-petites-mains-de-l-ia_6466742.html