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Comme chaque année, l’équipe 3DVF est sur le Festival d’Annecy, moment incontournable du monde de l’animation.
Pour 2023, l’équipe organisatrice a décidé de lancer le Festival une journée plus tôt, dès le dimanche, dans le but de proposer plus de séances aux festivalières et festivaliers.
Elle a également choisi d’entamer cette semaine d’animation avec un film sublime, Sirocco et le Royaume des courants d’air de Benoît Chieux, produit entre autres pae Sacrebleu Productions. Nous reviendrons plus en détails sur ce conte entre Ghibli et L’Histoire Sans Fin, avec également des tonalités visuelles à la Mœbius. Pour l’heure, disons simplement qu’il s’agit d’un projet envoûtant, porté par une direction artistique brillante et une musique magistrale. Un gros coup de coeur.
Plus tôt dans la journée, nous avions pu faire quelques rencontres.
Nous avons par exemple croisé Jorge R. Gutierez, réalisateur de Maya princesse guerrière et La légende de Manolo, qui est le parrain du MIFA Campus 2023. Le réalisateur mexicain est un choix d’autant plus logique que son pays est à l’honneur cette année dans la programmation.
Un peu plus loin, nous avons échangé avec Claire Lefranc du collectif Les Intervalles (qui lutte entre autres pour plus d’inclusivité dans le milieu de l’animation). Nous en avons profité pour l’interviewer sur les activités de ce collectif : nous en reparlerons là encore bientôt. Elle participera ce jeudi à une table ronde sur le thème Les défis LGBTQ+ d’aujourd’hui et de demain dans l’animation : pour rappel, le festival propose cette année une programmation autour de la thématique « animation, fiertés et diversité », en plus de mettre à l’honneur le Mexique.
Autre rencontre : Franck Petitta, dirigeant de l’école Georges Méliès. L’école vient d’être au coeur de l’actualité, puisque Georges Méliès fait partie des lauréats de l’appel à projets la Grande Fabrique de l’image dont nous parlions il y a quelques jours : les fonds reçus permettront à l’école d’étoffer significativement ses capacités de formation, mais aussi de proposer des enseignements autour de nouvelles compétences et nouveaux métiers (capture volumétrique, plateaux virtuels, pipelines temps réel…).
Enfin, nous avons aussi pu croiser Alexandre Noyer, qui fabrique des écrans d’épingles (une technique d’animation atypique qu’il nous avait détaillée en interview en 2019), l’équipe du podcast CGWhy, ou encore Mathieu Muller, Senior Product Manager High End Graphics chez Unity. L’occasion de parler de temps réel.
Du côté des séances, nous avons pu découvrir une sélection intitulée animations queers : les couleurs éclatantes de la diversité, qui a fait salle pleine. Mention spéciale pour le court Purpleboy d’Alexandre Siqueira, à la fois très touchant et très soigné visuellement.
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