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La Nouvelle-Zélande cède face à Avatar et augmente ses incitations fiscales (MAJ)

Nouvelle-Zélande
Mise à jour : ajout de précisions en fin d’article.

Le bras de fer entre la Nouvelle-Zélande et Hollywood n’aura pas duré longtemps.

Fin octobre, nous évoquions le fait que la production des suites d’Avatar dans le pays semblait compromise. En effet, la Nouvelle-Zélande n’était plus assez compétitive face à d’autres pays dans la course aux crédits d’impôts.

L’incertitude prend fin via une conférence de presse du premier ministre local et de James Cameron. Un contrat spécifique a été signé, en plus d’une modification globale du régime d’aides pour la production audiovisuelle.

Exit les 15% de crédit d’impôt jusqu’alors disponibles, le taux passe désormais à 20%, et même à 25% pour les productions qui apportent un bénéfice économique important à la Nouvelle-Zélande (une grille de critères a été mise au point). Variety a publié un article détaillant le nouveau système, qui s’appliquera aussi à la télévision.

Pour bénéficier des 25% de remise, Lightstorm Entertainment (studio de production de Cameron) et la Fox s’engagent à dépenser au minimum 500 millions de dollars néo-zélandais sur place pour les trois films, soit 299 millions d’euros. Une partie de cette somme sera évidemment consacrée à la post-production, et donc au studio Weta.
Variety signale quelques autres conditions, comme l’obligation d’avoir une équipe à 90% locale pour le tournage en live-action, la mise en place d’un système de stages, au moins une première officielle du film organisée en Nouvelle-Zélande. Les DVDs et Blu-Ray des films comporteront un bonus mettant en avant le pays.
Cameron et Jon Landau ont également accepté de mettre sur pied un comité consultatif dont ils feront partie et qui aura pour but d’aider les cinéastes locaux à percer à l’international.

Lors de la conférence de presse, Cameron a indiqué qu’il aurait aimé un crédit d’impôt encore plus élevé, mais qu’il « pouvait vivre avec les 25% offerts », d’après le New Zealand Herald.

Les films sortiront à la fin des années 2016, 2017 et 2018.

Mise à jour : le site d’actualité Hive News a publié des documents indiquant que le Treasury (Ministère des Finances) était opposé à la décision du gouvernement d’étendre et augmenter l’importance des crédits d’impôt. L’argument central : le système d’aide aurait qu’un impact économique très modéré sur l’économie du pays, et aurait même coûté 100 millions d’euros au gouvernement depuis son lancement en 2004.

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