Mise à jour du 6 décembre : la VES Society a mis en ligne deux vidéos du débat (deux heures au total).
Publication initiale le 3 décembre 2012.
A lire chez nos confrères de FxGuide, un compte-rendu complet d’une table ronde organisée par la VES (Visual Effects Society) le 1er décembre à Los Angeles.
Le thème : « Comprendre les syndicats : le bon, le mauvais et l’inconnu dans la formation d’une organisation de négociation collective dans le secteur des effets visuels ».
La discussion se focalisait donc sur l’intérêt et la mise en place de syndicats aux USA, dans le secteur VFX.
Quelques-uns des points évoqués :
– La fuite des projets à l’étranger dans la course aux incitations fiscales, et l’impact éventuel d’un syndicat sur cette fuite, ou encore les coûts liés à la mise en place d’un syndicat (estimés à 15 à 20% de frais supplémentaires par employé pour les studios, par une avocate du panel).
– Scott Dougherty, producteur exécutif et copropriétaire de Furious FX, a joué franc-jeu, soulignant la marge quasi non-existante des petits studios, malgré le fait que sa compagnie ne paie pas les heures supplémentaires des employés. De quoi créer un certain malaise dans l’assistance : pour FxGuide, Dougherty a démontré un réel manque de compréhension des lois californiennes sur le travail, très strictes dans ce domaine.
Il a aussi exprimé une certaine impuissance face aux studios de production qui font appel à sa société : une plainte sur le montant du budget se soldera par un projet perdu…
Le panel a aussi souligné l’incapacité actuelle des studios VFX à négocier lors de conditions de travail dégradées, par exemple lorsque le studio de production livre les plates en retard de plusieurs semaines sur le planning prévu.
– Un parallèle avec le travail en live-action, largement couvert par des syndicats aux USA, ou le marché chinois en plein essor et la qualité impressionnante des travaux des studios coréens.
La fin du débat revient sur la façon dont serait concrètement mis en place un syndicat.