Nous poursuivons notre exploration de la promotion Isart Digital 2019 avec Horizon, un court-métrage spatial post-apocalyptique à l’esthétique soignée.
Alors que la Terre vit ses derniers instants, une sonde est lancée vers l’espace profond depuis la Station Spatiale Internationale juste avant que celle-ci ne soit détruite. La sonde commence alors un long voyage à travers notre galaxie, croisant des corps célestes inconnus mais rencontrant également de nombreux dangers.
Réalisé par Adrien Bavant, Théo Bouvier, Nicolas Carbon, Antoine Dresen, Julie Eliot, Benjamin Peccard, Hugo Louvet, le film s’appuie sur un certain nombre de références que vous aurez probablement repérées. Outre 2001, L’Odyssée de l’Espace (pour l’ambiance), l’équipe s’est appuyée sur le traitement visuel de Gravity, Prometheus ou encore Interstellar.
Derrière cette histoire qui évoque une bouteille jetée à la mer, les étudiants nous ont expliqué s’être en partie appuyés sur des images de la NASA et de l’ESA pour certains corps célestes. Le moteur de rendu Cycles a été utilisé pour les planètes : un choix qui vient du fait que Blender comporte des fonctions permettant de mettre en place rapidement et efficacement une planète et son atmosphère (simuler les effets de diffusion étant indispensable pour un bon réalisme). Arnold et Mantra ont été employés sur le reste du projet.
Enfin, le sound design est signé Léo Caillac, Nicolas Rozlonkowski, la musique Simon Amiot, Grégor Hadjiganev, Ge Ding.
On pourra saluer le choix du sujet : le rapprochement avec les nombreux films spatiaux de ces dernières années étant inévitable pour le spectateur (malgré des budgets sans commune mesure), l’équipe se devait évidemment de proposer un résultat très réaliste pour soutenir la comparaison.