La société française Texels était présente la semaine passée au SIGGRAPH, sur le Pavillon France. L’entreprise présentait la version 2.0 de Kurtis, un produit destiné aux TDs et équipes R&D. Concrètement, Kurtis permet d’optimiser et d’automatiser la chaîne de fabrication 3D, en VFX comme en animation, via des outils allant du script à la programmation visuelle (système de graphe nodal). Le système se veut transparent du côté des artistes, et l’exécution peut se faire en masse sur les fermes de rendu.
Kurtis s’appuie évidemment sur Python, ce qui lui permet de s’interfacer avec de nombreux outils du marché : produits Autodesk, Foundry, Adobe, gestionnaires de production, etc.
Comme nous l’a expliqué Texels, la version 2.0 de Kurtis apporte une avancée importante : l’API désormais entièrement ouverte apporte bien plus de souplesse, et permet d’exécuter les graphes conçus dans Kurtis au sein d’outils tiers. Autre nouveauté : un système de templates et d’instances qui facilite notamment le déploiement des modifications.
Outre Kurtis, Texels proposait aussi des démonstrations de Kurtis Engine. Cette version allégée de son outil ne dispose pas du système de graphe et se destine donc à un autre public (notamment les superviseurs et leads). Kurtis Engine se présente comme un tableur qui permet de lancer en quelques clics les graphes Kurtis.
Quid des développements à venir ? Texels nous a confié s’intéresser au système Universal Scene Description (USD) issu des studios Pixar (manifestement une des tendances cette année au SIGGRAPH), ainsi qu’au chaînage de graphes pour enchaîner des actions entre différents logiciels.
En termes de clientèle, Kurtis est pour le moment principalement utilisé en France (par exemple chez Mac Guff Ligne, Studio 100, Circus), mais des discussions sont en cours avec différents studios internationaux qui testent actuellement le produit. D’autres clients devraient rapidement l’adopter : l’entreprise explique avoir eu des retours très positifs sur le salon.