Nous avions brièvement évoqué en septembre le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV), qui a depuis pris son essor. L’organisme s’est doté le mois dernier d’un site officiel. On y trouvera une brève présentation de l’entité et un formulaire d’adhésion.
Concrètement, le STJV se pose en syndicat « permettant aux travailleurs et travailleuses de l’industrie du jeu vidéo de s’exprimer publiquement et collectivement ». L’entité se différencie clairement d’organismes comme le SELL (syndicat d’éditeurs) ou le SNJV (qui représente les sociétés de création et édition) : elle avance qu’il « serait naïf et dangereux » de considérer que les intérêts des dirigeants et propriétaires (« employeurs, actionnaires, éditeurs ») peuvent être confondus avec ceux des employés.
Si nous évoquons à nouveau le STJV aujourd’hui, c’est parce qu’il vient d’annoncer le lancement d’une enquête, dont le but est « d’avoir un panorama précis des travailleurs et travailleuses effectuant leur activité dans l’industrie du jeu vidéo ».
Le questionnaire est anonyme. Le STJV nous a précisé que les résultats seront rendus publics lorsque le nombre de réponses sera suffisant.