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Distribution : Dreamworks cherche son avenir

Dreamworks

Nous vous avions déjà indiqué que le contrat de distribution par Paramount des films d’animation produits par Dreamworks prenait fin en 2012, et ne serait pas renouvelé : la Paramount demandait une part plus importante des recettes, chose que Dreamworks ne veut pas lui accorder.
Une des conséquences de cette nouvelle, rappelons-le, était la création d’un studio d’animation en interne chez Paramount. Aux dernières nouvelles, le studio a d’ailleurs recruté David Sainton, ancien membre de la direction de Disney, pour gérer la nouvelle entité.

Du côté du studio de Glendale, on ne reste pas non plus les bras croisés : le Los Angeles Times nous apprend que Dreamworks a fait appel à Chuck Viane, vétéran du secteur, pour conseiller la société sur ses différentes options. En particulier, le studio pourrait choisir de trouver un nouveau partenaire pour remplacer Paramount… Ou décider de distribuer lui-même ses films.
Jeffrey Katzenberg, cofondateur de Dreamworks SKG et actuel dirigeant du département animation, indique que le studio se donne six à neuf mois pour envisager toutes les possibilités et déterminer le meilleur choix. Il a mis en avant les 30 ans d’expérience de Chuck Viane, qui ne pourront qu’aider à prendre la bonne décision.

Un regard en arrière à la carrière de Viane ne peut que donner raison à Katzenberg : après 25 ans à travailler chez Disney, Viane avait annoncé en janvier dernier qu’il se retirerait en juin de son poste de… Président de la Distribution Globale du groupe Walt Disney Studios Motion Pictures. Autant dire que Dreamworks ne l’a pas approché par hasard.
Katzenberg a indiqué qu’il aurait un rôle de simple conseiller et non d’exécutif.

Le Los Angeles Times examine les différents choix de Dreamworks : Warner Bros et Universal Pictures sont les choix les plus logiques. Disney, la Fox et Sony ont en effet déjà leurs propres studios d’animation attitrés. Universal comprend certes Illumination Entertainment (une branche focalisée sur le secteur famillial, et qui a produit Despicable Me), mais pourrait sans doute facilement intégrer les films Dreamworks à son panel.
Notons que Katzenberg avait déjà dit qu’il n’était pas opposé à une prolongation de l’accord avec Paramount, mais à condition que ce dernier revoie ses demandes à la baisse concernant la part des recettes.

La distribution autonome de ses films ne serait pas forcément un avantage financier pour Dreamworks : le studio devrait alors engager de conséquents frais marketing, que le Los Angeles Times estime à 150 à 170 millions de dollars par film.

Nous vous tiendrons évidemment au courant des futurs développement de l’affaire, qui risque fort de bouleverser le secteur de l’animation.

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