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Annecy 2016 : The Boss Baby, le futur DreamWorks nous a séduits

Boss Baby

DreamWorks Animation sait faire plaisir au public d’Annecy, et l’édition 2016 n’a pas dérogé à la règle. Tom McGrath a présenté quelques images de The Boss Baby, film d’animation prévu pour mars prochain.
S’il est encore trop tôt pour vous montrer ici des images du projet, voici nos impressions sur ce qui nous a été dévoilé.

Le concept, adapté d’un livre illustré de Marla Frazee : un jeune garçon de 7 ans découvre que le nouveau bébé de la famille peut parler. Mieux encore : ce « Boss Baby » fait partie d’une société dirigée par des bébés qui se comportent (en partie) comme des adultes. Leur concurrent principal : Puppy Co., une entreprise qui fait appel aux animaux de compagnie pour tenter de monopoliser la ressource tant convoitée par les deux sociétés, à savoir l’amour des parents.

Le thème principal est certes loin d’être nouveau (l’idée que l’amour est infini, qu’il y en aura donc pour tout le monde et qu’il vaut mieux chercher à le donner qu’à tenter de l’accaparer), mais l’exécution apporte un véritable vent de fraîcheur.
En effet, Tom McGrath poursuit ici le travail qu’il a débuté aux commandes de Megamind ou de la série Madagascar. L’animation est résolument cartoon et délirante, les objets du décor sont volontairement non photoréalistes et non symétriques. Un parti pris qui après avoir été enterré durant des années est revenu sur le devant de la scène avec des films comme Hôtel Transylvanie ou L’Île des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2.

Les extraits que nous avons pu voir témoignaient de cette volonté de folie animée. McGrath a par exemple dévoilé une course-poursuite en tricycle remplie de gags, ou une séquence dans laquelle le garçon de 7 ans se déplace dans la maison en mode espion : son déguisement et la maison se transforment alors, comme s’il était véritablement agent secret.
Boss Baby nous présente en fait son univers au travers du regard de cet enfant, avec les exagérations et déformations qui vont avec. L’imagination prend souvent le pas sur la réalité, ce qui permet aux artistes de jouer sur les styles : un passage très stylisé se rapprochait de l’animation 2D (même si, a indiqué McGrath, il a bel et bien été créé en animation 3D).
Le délire visuel est sans doute renforcé par la volonté du réalisateur de rester le plus ouvert possible, acceptant et encourageant les idées de son équipe, par exemple lors de l’ajout de gags.

Avec son univers nostalgique (l’action se situe quelque part dans les années 70 à 90s, avec des jouets et objets de cette période), Tom McGrath a par ailleurs écrit une histoire assez personnelle : le scénario, sur lequel il a passé deux ans, est aussi une façon de « s’excuser » auprès de son grand frère dont il a chamboulé l’existence par son arrivée.

Parti pris artistique intéressant, engagement manifeste du réalisateur dans son projet : The Boss Baby semble bien parti pour rencontrer le succès. Rendez-vous, sans doute, dans quelques semaines pour la première bande-annonce.

Boss Baby
Dessin préparatoire issu de la pré-production de The Boss Baby.

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