Le Paris ACM SIGGRAPH organise le mercredi 11 février à Paris, dès 19 heures, une soirée autour de les dernières journées de l’AFIG (Association française d’informatique graphique). Elles ont eu lieu du 25 au 28 novembre 2014 dernier, à Reims.
Les trois publications récompensées seront présentées par leurs auteurs. Vous trouverez ci-dessous le programme détaillé ; l’entrée à la soirée est libre, dans la limite des places disponibles ; dans la mesure du possible, Paris ACM SIGGRAPH vous encourage toutefois à vous inscrire à l’avance sur son site.
Programme détaillé :
Nous proposons un outil d’édition qui offre un contrôle précis sur le rendu final, sans avoir à modifier les paramètres de la scène 3D.
A partir de l’identification d’un effet lumineux à éditer, l’approche consiste à capturer les chemins lumineux correspondants et à les transformer suivant des opérations définies par l’infographiste.
L’édition se fait grâce à deux portails : un portail « entrée » qui capture (en bleu sur l’exemple) et un portail « sortie » qui réémet (en rose) les chemins.
Les modifications peuvent s’appliquer sur divers effets lumineux tels que les caustiques, les inter-réflexions diffuses (« color-bleeding ») et les reflets de miroir, comme démontrés dans les exemples.
Jean-David Génevaux
(LIRIS, Université de Lyon, XLIM, Université de Limoges, Purdue University)Nous proposons un modèle de terrain hiérarchique et compact permettant de représenter des scènes complexes. Ce modèle de représentation s’inspire des surfaces implicites à squelettes et définit une fonction d’élévation sous la forme d’un arbre de construction. Les feuilles sont des primitives décrivant des morceaux de terrains à différentes échelles (montagnes, fleuves, …) et les noeuds internes sont des opérateurs de combinaison. L’élévation d’un point est calculée en traversant la structure d’arbre et en combinant les contributions de chaque primitive. La définition des feuilles et des opérateurs garantit que la fonction d’élévation résultante est Lipschitzienne, ce qui permet d’accélérer les calculs de visualisation en utilisant un algorithme de sphere tracing.
Evans Bohl
(XLIM, Université de Limoges)La modélisation d’un fruit à l’aide d’un logiciel de modélisation 3D peut être une tâche relativement compliquée. De plus, lorsqu’il s’agit de modéliser une très grande variété de fruits d’une même espèce, la modélisation de chacun des fruits à l’aide d’un modeleur 3D est une solution qui n’est pas du tout adaptée au problème. Cet article présente une méthode originale pour la modélisation ad hoc d’une large variété de fruits d’une même espèce en n’utilisant qu’une seule grammaire formelle. Les fruits sont modélisés à l’aide de grammaires paramétriques de 3G-cartes L-systèmes qui décrivent leur forme et leur structure à l’aide de variables et de fonctions mathématiques. L’une des principales applications futures de cette méthode sera l’injection d’une base de données de modèles de fruits dans un système expert dans le but de l’entraîner à trier des fruits afin de contrôler leur qualité commerciale avant leur vente.